Depuis hier 15 janvier 2016, notre pays fait face à des attaques terroristes meurtrières. La première, survenue dans la mi-journée à Tin-Akoff a pris pour cible un convoi de gendarmerie faisant deux (2) morts selon un communiqué des forces armées nationales. La seconde, intervenue aux environs de 19h, est une série d’attaques ayant pris pour cible l’hôtel Splendide et le restaurant Capuccino.
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Très tôt ce matin, alors que l’on pensait ces agressions terminées, l’on apprend que d’autres attaques ont cours dans un second hôtel de la ville de Ouagadougou. Le bilan provisoire de ces attaques est évalué à, au moins, une vingtaine de morts et de nombreux blessés.
Ces attaques qui, selon certains médias seraient revendiquées par la branche Almoura Bitine de AQMI, constituent la plus grave des agressions terroristes que notre pays ait jamais subies. Elles surviennent dans un contexte marqué, au plan sous régional, par le développement d’actes terroristes dans la zone ouest-africaine.
Au plan national, ces agressions font suite à une succession d’évènements dont les attaques terroristes de Tambao, de Oursi et de Samorogouan en 2015 et le coup d’Etat défensif de type fasciste perpétré par le Gl Gilbert Diendéré en septembre 2015. Dans le cadre des procédures judiciaires engagées contre les auteurs de ce coup d’Etat, l’on apprend qu’un mandat d’arrêt international a été émis par la justice burkinabè contre Guillaume SORO, président de l’Assemblée nationale ivoirienne suspecté de connivence avec les forces terroristes.
Pour la Coordination des CCVC de la Ville de Ouagadougou, ces attaques procèdent d’un plan de déstabilisation de notre pays en vue :
de faire regretter le départ de Blaise Compaoré chassé par l’insurrection populaire d’octobre 2014 et présenté comme l’homme indispensable pour contrer les invasions djihadistes dans notre pays ;
de légitimer et renforcer la présence des forces étrangères notamment américaines et françaises sur notre sol sous le prétexte de lutter contre le terrorisme ici alors même qu’elles n’ont pas encore vaincu le terrorisme qui sévit mortellement dans leur pays natal ;
d’étouffer la lutte de notre peuple pour son indépendance véritable, et anéantir les acquis précieux de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance au putsch de septembre 2015.
En cette période cruciale pour notre Peuple, la Coordination des CCVC de la Ville de Ouagadougou :
présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés ;
condamne fermement ces agressions terroristes qui bouleversent toute la vie au plan social, économique et politique ;
dénonce et exige le départ des forces étrangères notamment américaines et françaises présentes sur notre sol, source d’insécurité et d’agression contre notre Peuple ;
soutient et encourage les éléments des FDS mobilisées pour faire face à cette barbarie ;
appelle les populations de la ville de Ouagadougou à rester mobilisées et vigilantes et à continuer à s’organiser en Comités de veille et de défense des acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance au putsch de septembre 2015.
Fait à Ouagadougou le 16 janvier 2016
Coordination des CCVC de la Ville de Ouagadougou
CCVC/Baskuy – CCVC/Bogodogo – CCVC/Boulmiougou
CCVC/Nongr-Massom – CCVC/Sigh-Noghin
Comments
Une réponse à « Burkina: la Coalition contre la vie chère dénonce et exige le départ des forces étrangères du sol burkinabè »
Enjeux et perspectives du VIème congrès du PIT/SENEGAL
Ce parti doit son hégémonie à un long et périlleux parcours, pleins d’obstacles mais bravés par de valeureux et courageux hommes d’Etat animés par un sens du patriotisme, de civisme et de sagesse incommensurable.
Le Parti de l’Indépendance et du Travail du Sénégal (PIT/SENEGAL) fut et doit demeurer incontournable dans la vie politique et socio culturelle de notre nation.
Face aux nombreuses attentes de la nation, quelle devrai être notre nouveaux posture dans un seul et unique but, celui d’atténuer la souffrance des sénégalais en défendant leurs intérêts ?
Vu notre long compagnonnage avec le régime de Macky SALL, une démarche qui jusque là n’a pas fait unanimité au sein des instances de décision de notre parti. Quels pourrai être les risques de tension interne si des propositions de sortir du gouvernement se font l’ors de ce congrès ?
Avant l’avènement de cette alternance piloté par le Président SALL, le PIT/SENEGAL fut la houlette de la nation et celle des dignes citoyens de ce pays. Continuera-t-il à être cette sentinelle tant adulé par le peuple? Risque-t-il des hémorragies internes aux lendemains du congrès ?
Dans notre analyse, nous tenterons d’une part de montrer l’urgence de notre parti à ce tracer sa propre route comme jadis il le fut, tout en élucidant les réticences possibles que pourraient engendrer une telle démarche et en définitive nous essaierons de peaufiner une stratégie pour le bien du parti en particulier et celui du Sénégal en général.
Le PIT/SENEGAL est un parti de GAUCHE avec une ligne de conduite claire et bien définie. En de termes plus simple, nous sommes un parti sensé défendre les opprimés et les couches sociales les plus démunies. Au Sénégal, milité pour les idéo de la gauche suppose une défense permanente et acharnée pour la survie du secteur publique.
Parmi les secteurs publiques phares où fédèrent les intérêts de la plus part des Sénégalais en situation d’extrême pauvreté, nous pouvons citer la SANTE et L’EDUCATION. Ces deux secteurs ne valent plus rien dans notre pays à cause de leur précarité.
Le Sénégal a depuis son indépendance établi une politique médicale très insignifiante qui peine à donner un bel archétype sanitaire à notre pays. En effet l’accès aux soins chez nous devient de plus en plus un luxe si l’on sait que se soigner convenablement est devenu un véritable parcours de combattant.
Le centre hospitalier national Aristide le Dantec qui est sensé être le symbole, la quintessence de la chose commune est devenu à la limite un édifice privé.
Au service d’Orthopédie-Traumatologie par exemple, les patients atteints de coxarthrose sont libérés de leur souffrance uniquement après intervention chirurgicale. Cependant la facture de l’opération qui s’élève à 1.300.000fr reste très élevée et est de loin inaccessible pour un Sénégalais avec des ressources moyennes.
A ce degré d’émancipation, il est inconcevable qu’un sénégalais meurt ou continu de souffrir par faute de moyen pour se soigner.
Nous cautionnons l’idée de théoriciens qui défendent que la santé à un coût. Mais à défaut de réorienter les hôpitaux publics à leurs véritables missions, l’Etat doit impérativement mettre en place des ressources spécifiquement dédiés à assister et surtout à accompagner les compatriotes en situation très défavorable.
N’est ce pas là, matière à philosophé, pour un parti qui se déclare et se veux révolutionnaire. Pourquoi face à de tels fléaux notre parti reste inactif. Osons espérer que nos convictions qui nous ont toujours éclairés ne sont pas prises au piège par les brumes du pouvoir.
Quant à l’EDUCATION, il peut être assimilé à un organe cancéreux une pathologie surtout causée par des grèves interminables, par un gouvernement qui peine a honoré ses engagements vis-à-vis des syndicats d’enseignants, le tout couronné par un défit notoire d’enseignants
L’éducation mérite toute l’attention des dignes fils de la nation. Le président SALL, à travers son ministre de l’enseignement supérieur a manifesté son souhait de voir plus d’élèves de profil scientifique que littéraire. Cela peux paraitre utopique à la limite une chimère si l’on sait qu’à l’intérieur du pays il n’existe plus pratiquement de PEM (Professeur d’Enseignement Moyen) et de PES (Professeur d’Enseignement Supérieur) en Mathématiques dans les lycées d’enseignement publics. Les terminales scientifiques sont tenues par des enseignants PCEM (Professeur de Collège d’Enseignement Moyen) qui administrativement sont autorisés à tenir des classes de la 6éme à la 3éme. Par faute d’effectif, ces braves et patriotes professeurs PCEM se sacrifient malgré leur limites, afin de préparer les élèves à affronter les épreuves du Baccalauréat.
Face à une telle situation, les enfants des pauvres qui fréquentent ces établissements publics voient leurs chances de réussite à travers l’école se réduire de manière très drastique.
Chers camarades et frères de parti, qui, à part le PIT/SENEGAL est mieux habilité à défendre ses sans voix, qui peines en silence dans un sort qui leur ai réservé par leurs dirigeants.
Le PUDC en synergie avec le PNUD, le PRACAS, le PSE, le PRODAC et j’en passe ; sont tous auréolés d’ambitions politiques qui n’alimentent guère les biens qui nous sont communes.
Nous sommes embarqués dans un navire et nous n’osons même pas demander au commandant où es qu’il nous amène.
Le pays va droit au mur. Cette croissance de 6.4 dont ils se glorifient ne vaut rien tant qu’il sera porté par la bourgeoisie (les Banques la Téléphonie et le BTP).
Que de la farce ! ça veux dire quoi : faux et usage de faux et diffusion de fausses nouvelles. Pour de telles calomnies, un chef de l’opposition est mis en prison. Des Sénégalais se sont sacrifiés au nom de la démocratie ; on a le devoir de lutter pour le redressement de cette Idéale.
Chers doyens et camarades de parti, vous qui occupés des postes ministériels, vous qui êtes dans l’administration ne pensez vous pas qu’il est temps de reprendre vos vieux habits dans l’intérêt du parti et surtout celui de la nation. Tournez le dos à ces privilèges que vous offre le régime du président SALL. Vous valez mieux que cette poudre aux yeux. Même les plus profanes en politique savent que, c’est par crainte de nous opposer à lui qu’il vous garde dans son administration.
Le Sénégal à besoin d’une opposition forte, avertie et bien structurée. Tous les régimes qui se sont succédé Ont eu à un moment de leurs gouvernances faire face au PIT/SENEGAL dans un seul et unique dessein, celui de défendre les intérêts moraux des opprimés. C’est ça notre mission, toujours veillez pour l’intérêt du COMMUN des sénégalais.
Retenons que les sénégalais ont au soir du 26 Mars 2012 choisi le Président SALL pour diriger ce pays avec sa logique de gouvernance, sa conviction et surtout avec ses hommes d’une même confession idéologique. Nous ne sommes pas pareil à eux, notre mission n’est donc pas de gouverner avec le Président SALL.
Nous devons lors de ce congrès manifester notre désapprobation à ceux qui souhaiteraient continuer ce compagnonnage au détriment des intérêts de la masse.
Quelques soient nos différences internes, le parti à toujours fait face en faisant bouclier commun. Unis nous vaincrons. Nous existons pour le parti, nous vivons pour le parti, nous respirons pour le parti et nous périrons s’il le faut pour le parti.
Martin SAMBOU. PIT/YEUMBEUL NORD
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