Le Khalife Général des Mourides demande à Karim de surseoir à sa grève de la faim
Par SenewebNews |Serigne Sidi Mokhtar Mbacké vient de demander à Karim Wade de surseoir à sa grève de la faim. Le Khalife Général des Mourides recevait une délégation du mouvement « Libérez Karim » ce samedi aux environs de 16 heures. Il a été mis au parfum des sévices corporels qu’aurait subi le fils de l’ancien Chef de l’Etat Sénégalais Me Abdoulaye Wade
Serigne Moustapha Maty Lèye à Dakar demain pour rencontrer Karim
iGFM – (Dakar) Selon des sources concordantes le khalife général des mourides va dépêcher dès demain, dimanche, son fils aîné Serigne Moustapha Maty Lèye Mbacké à Dakar pour rencontrer Karim Wade. Il sera porteur du message du khalife général des mourides, Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké qui a demandé, ce samedi à Karim Wade de mettre fin à sa diète.
Une réunion s’est tenue ce samedi à cet effet dans la cité religieuse, selon des sources de Gfm.sn. Rencontre à laquelle, le porte-parole du khalife, Serigne Bass Abdoul Khadre et Serigne Moustapha Maty Lèye Mbacké ont pris part.
http://www.actusen.com Le khalife général des mourides n’a pas fait seulement que recevoir royalement les membres du mouvement ”libérez Karim”. En effet, Serigne Sidy Moctar Mbacke aurait demandé à ces derniers de dire au fils de l’ancien chef d’Etat de mettre un terme à la grève de la faim qu’il a entamée depuis mercredi dernier. “Karim est un musulman, un talibé mouride et c’est son papa qui me l’a confié main a main”.
Poursuivant, le saint homme leur a aussi dit, si l’on en croit Aly Nar Ndiaye, membre de la délégation qui a vu le khalife de dire au plus célèbre détenu de Rebeuss que rien ne lui arrivera dans l’affaire pour laquelle il est en prison
Prison de Rebeuss: Karim Wade mis en isolation
De sources proches de l’administration pénitentiaire, Leral a appris que le fils de l’ancien Président Wade a été isolé. En clair, Karim Wade qui a été entamé une diète (grève de la faim illimitée), a été installé dans un autre endroit, mais tenu secret dans la prison de Rebeuss. Selon des sources de Leral, à l’exception de ses avocats, seuls les médecins qui le suivent sont autorisés à le voir. Appelé à la barre jeudi dernier, Wade-fils a fait savoir à la Cour que son « intégrité physique est menacée » suite à l’agression qu’il a subie la veille alors qu’il refusait de se présenter à la barre en l’absence de ses conseils.
Abdoulaye Wade de retour à Dakar, ce vendredi
http://www.ferloo.com Annoncé à plusieurs reprises sans succès, l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, sera de retour à Dakar, le vendredi 23 janvier prochain.
Selon le quotidien « La Tribune » qui livre l’information dans sa livraison du jour, ce ce sera quelques heures après la marche organisée par son parti. Alors que tout le s’attendait à une arrivée en catastrophe du successeur de Macky Sall après la brutalité supposée infligée à son fils, Wade a finalement retenu la date qu’il s’était fixée. D’autres sources informent que son entourage qui l’a convaincu de se retenir car une arrivée subite donnerait raison à ceux qui pensent qu’il n’est intéressé que par le sort de son fils.
La communication présidentielle est-elle dans le coma ?
Xibaaru La polémique qui a enflé, suite à la participation du président Macky Sall à la marche républicaine de Paris, aura été révélatrice d’une chose : la communication présidentielle est pratiquement inefficiente voire inexistence. Comment expliquer le fait que ça soit le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop himself, qui se sente obligé de monter au créneau pour dégonfler la polémique en essayant d’expliquer les raisons qui ont poussé le chef de l’Etat à participer à la marche de Paris pour soutenir Charlie Hebdo ?
Une affaire aussi sensible que celle-ci, qui convoque à la fois la liberté d’expression, le terrorisme et la liberté de culte, devait être traité, en anticipant sur les événements, pour préparer l’opinion. Surtout si cette opinion est réfractaire à tout ce qui touche, de manière négative, la religion musulmane embrassée par près de 90 % de la population sénégalaise. Et Macky , qui n’est pas dupe, sait bien qu’il doit tout faire pour ne pas voir l’électorat musulman lui tourner le dos.
La question que l’on se pose est de savoir pourquoi la communication présidentielle n’est pas montée en premier ligne pour éviter que l’amalgame ne soit faite à propos de cette marche de Macky auprès des autorités françaises ? Devrions – nous déjà regretter l’époque des Abou Abel Thiam, Hamidou Cassé et, plus tard, Souleymane Jules Diop ? Même si d’aucuns voyaient en eux, non une synergie de compétences, mais des généraux d’une armée mexicaine où chacun tirait de son côté, force est de constater qu’ils ont le bagout et le niveau intellectuel qu’il fallait pour faire face.
En deux ans et demi, Macky est-il toujours en train de se chercher en matière de communication ? Cinq titulaires se sont succédé au poste, si névralgique, de conseiller en communication. En plus, depuis le départ de Abou Abel Thiam, son premier porte-parole, aucun autre n’a été nommé. Seydou Guèye, sans être titularisé, joue parfois ce rôle.
La communication présidentielle, au-delà de son aspect institutionnel, doit avoir un contenu politique et intellectuel. Loin du pilotage à vue, ceux qui sont chargés de la ‘’driver’’ doivent avoir, nécessairement, une capacité d’anticipation et d’élaboration très solide, une approche systémique efficiente pour ne pas passer à côté de l’essentiel. Pour lui permettre d’avoir le tempo de l’actualité et de prendre les mesures idoines face à l’opinion, le président de la République reçoit – il, quotidiennement, des briefing et autres notes stratégiques opportunes ? L’affaire de la participation de Macky Sall à la marche de Paris pour soutenir Charlie Hebdo ne semble pas le prouver. Car, devant le mutisme de ses services de communication ( Ministère, Cellule, porte-parole ) et compte tenu de la sensibilité du problème, le président Macky Sall s’est senti obligé de se mettre au devant et de s’expliquer pour lever l’amalgame et contenir la colère qui commençait à naître du côté de la communauté musulmane.
La communication présidentielle est trop importante pour être laissée dans les mains, sans expertise avérée, de novices sans expérience ni cursus honorum.
Comme nous l’avions dit ailleurs, il urge, en tout cas, que la communication du président de la République soit remise sur une bonne orbite.La communication politique et institutionnelle est un élément fondamentale de conquête des masses qui rassure, selon sa pertinence et sa circonspection, ou désappointe quand elle est abrupte, maladroite ou sans âme.Mansour DIENG (gawlo.net)
Abdoulaye Baldé, président sortant de l’AMS : « jamais notre association n’a eu une aussi grande visibilité à travers le monde »
http://www.dakaractu.com « J’ai aujourd’hui fait mon bilan dans un premier temps. Je vais revenir après pour lire mon rapport moral qui sera plus complet. Je pense qu’on est à un tournant de la vie de l’association qui passe aujourd’hui de 172 membres à 557 membres. Nous allons adopter de nouveaux statuts, mais aussi donner de nouvelles orientations pour la marche de cette association.
Accomplissement d’une mission confiée depuis 2009 Oui je crois qu’après que mes collègues ont montré des sentiments de satisfaction, je crois que c’est l’accomplissement d’une mission confiée. Le bilan que nous avons réalisé aussi bien sur le plan financier de la gouvernance de notre association que la prise en charge des intérêts moraux, mais aussi de la représentation internationale…
Je pense que jamais notre association n’a vu une aussi grande visibilité à travers le monde. Cela ne dépend pas seulement de moi, mais de l’ensemble des membres qui m’ont accompagné, mais aussi de la complicité qui a existé entre le maire de Dakar Khalifa Sall et moi-même. Parce qu’au niveau de ces instances internationales de collectivités locales, l’association nationale a le même poids que la ville capitale. Donc il fallait comprendre cela et faire preuve de générosité et de dépassement pour mener à bien la mission confiée.
Maintenant, il y a des chantiers qui restent et qui ne dépendent pas de l’association des maires du Sénégal, mais qui découlent de la volonté politique du gouvernement.
C’est d’abord l’achèvement de l’acte III avec la phase II, mais aussi la mise en place d’une fonction publique locale, la mise en place d’une politique de fiscalité locale adéquate, un transfert massif de moyens financiers de l’Etat vers les collectivités locales. C’est un combat qu’il faudra mener mais qui ne dépend pas seulement de l’AMS, car ça dépend aussi du gouvernement. Le nouveau bureau aura du travail qui l’attend avec ces chantiers ».
Candidature à soutenir? Non! Vous savez je joue le rôle de médiateur entre les différents candidats, alors je ne peux pas avoir de candidat. L’essentiel est que l’assemblée générale puisse se dérouler dans de bonnes conditions et que nous puissions élire un bureau avec un président qui continuera le travail que nous avons entamé.
Personnellement, je n’ai pas de choix par rapport aux candidats, mais je milite pour qu’une volonté de consensus règne même s’il y a une détermination de certains à aller aux élections comme c’est prévu dans les statuts et nous avons mis en place une commission électorale au cas où nous ne tomberons pas d’accord sur un candidat d’ici demain. Parce que ça sera demain, à l’assemblée générale d’élire son prochain président.
Assemblée générale de l’AMS- ANCR : Abdoulaye Baldé tance Alé Lô : «il ne faut pas fuir devant ses responsabilités»
http://www.dakaractu.comL’Assemblée générale de l’Association des maires du Sénégal s’est ouverte ce samedi par le premier ministre, Mahammed Boun Abdallah DIONNE.
Après la cérémonie officielle, il fallait passer, durant les plénières, à la lecture des rapports moraux, d’activités et financiers par les élus qui ont été désignés à la tête des différentes entités de l’ancienne AMS et l’APCR (Association des présidents de Communauté rurale), devenue Association nationale des Conseils ruraux (ANCR) en 2013.
A l’heure du bilan, il y a eu un mal- entendu entre le président de l’AMS, Abdoulaye Baldé, et le président de l’UAEL, Alé LO. Ce dernier voulait précipiter les choses en proposant «d’entamer les discussions avant de passer à l’élection du nouveau bureau». Ce que le maire Abdoulaye Baldé va rejeter de façon catégorique. Il martèlera: «Il ne faut pas fuir devant ses responsabilités. Nous sommes dans une période de rupture; il faut qu’elle se fasse».
Par la suite, le président de l’AMS- ancienne version, qui présidait cette rencontre a d’abord lu son rapport moral avant de donner la parole à son trésorier Alioune N’doye qui a lu le rapport financier, «exhaustif». Les deux rapports de l’AMS ont été satisfaisants pour la majorité les maires dans la salle.
Cependant, le rapport moral lu par Alé LO et le rapport financier lu par son trésorier, ont été contestés par la plupart des présidents de Conseil rural. Ils ont décrié la gestion financière du président de l’ANCR.
D’après les intervenants, les couacs ont commencé depuis vendredi, lors de l’accueil et l’hébergement des différents nouveaux maires. L’AMS est constituée aujourd’hui de 557 maires, et 395 communautés rurales sont devenues des communes.
Me Oumar Youm, Ministre de la Gouvernance locale : « L’Ams a rayonné dans les associations internationales par son efficacité… »
http://www.dakaractu.com Je voudrais d’abord féliciter le président sortant Abdoulaye Baldé, pour l’excellent travail qu’il a effectué à la tête de l’association des maires du Sénégal. Pendant cinq ans, il a dirigé l’association avec toutes les félicitations qui vont avec. Il a montré un esprit d’ouverture et un sens du dialogue. Ce qui lui a valu le respect de ses collègues et celui des autorités gouvernementales du Sénégal.
L’AMS est une association de droit privé qui regroupe en son sein les maires du Sénégal. Cette assemblée générale a une caractéristique particulière parce que ça coïncide avec le renouvellement du bureau qui a vu le nombre de ses membres connaître une certaine croissance de près de 70% du fait de la communalisation intégrale.
L’Ams passe de 167 à 557 membres aujourd’hui, ce qui est une augmentation considérable avec des enjeux dans le cadre de la mise en oeuvre d’une réforme territoriale, mais aussi avec des défis de maintien des acquis au niveau des associations régionales et internationales. L’Ams a rayonné dans ces associations internationales par son intelligence et par son implication dans les dossiers de défense des intérêts des collectivités locales.
La solution de l’acte III aux attentes de l’AMS
Pour cela, je crois que nous parlons le même langage. L’AMS demande plus de moyens, et justement c’est que le président de la République propose aussi. Le Chef de l’Etat comprend que pour réussir une politique de décentralisation, il faut accroître les moyens et renforcer les capacités opérationnelles, financières et techniques des collectivités locales.
C’est pour cela que depuis qu’il a été élu président de la République, il a augmenté de manière graduelle, les fonds de dotation des collectivités locales. Le fonds a connu une augmentation dans la première année de gestion d’environ 1,5 milliard et cela ne cesse d’augmenter au fur et à mesure que les années passent. Et en 2015, il y a une augmentation de 11,7% sur les deux fonds.
Sans compter les transferts indirects qui interviennent dans le programme de développement local, tels l’ADM, le PNDL, l’ADME, l’ADL etc.
Pour dire que notre volonté et d’accompagner les collectivités locales et satisfaire les besoins pour qu’il y ait plus de viabilité, plus de dynamisme et plus d’ouverture dans l’exécution de leur mission.
Il y a aussi d’autres doléances qui ont été exprimées telles que les passeports diplomatiques pour faciliter la mobilité des élus. Sur ça, la réflexion est engagée pour essayer de trouver une solution.
Il y a aussi la demande sur le statut d’élu local, sur lequel nous sommes dans l’attente de proposition de l’Ams pour voir dans quelle mesure on peut mettre en oeuvre le statut d’élu local.
Etant entendu qu’au Sénégal si on parle d’élu local c’est 557 collectivités locales multipliées par au moins 48 conseillers locaux, ça va quand même faire une masse critique. Pour cela, il faut réfléchir pour voir la faisabilité avant de décider.
La candidature d’Aliou Sall
Pour l’instant au niveau de l’APR, il y a eu une réunion entre les responsables au plus haut niveau et y a aussi eu des concertations sur les candidatures. Il y a eu un moment d’évaluation de ces candidatures entre candidats, les niveaux d’engagement, les projets mais aussi les perspectives à l’élection.
Ces concertations ont perdu aux uns de se désister au profit du candidat Aliou Sall. Cette dynamique sera certainement consolidée dans le cadre des concertations élargies aux autres maires de l’APR pour une adhésion forte afin que la candidature d’Aliou Sall soit établie.
A cet égard, nous allons discuter avec les autres forces de Benno Bokk Yaakar, le PS, l’AFP et les autres partis politiques dans la coalition.
Ensuite, on va élargir parce que nous voulons avoir un bureau d’une association plurielle qui reflète la qualité de la démocratie du Sénégal. Donc, on va élargir ces discussions à l’opposition notamment le PDS, Rewmi, l’UCS etc.
Il y a des groupes de contact qui se sont déjà formés et nous pensons qu’à l’issue de ces concertations multi-niveaux, on pourrait aboutir à un bureau consensuel accepté de tous les membres et qui va assurer les missions confiées.
Les fonds destinés aux collectivités locales en hausse de 4 milliards (PM)
http://www.dakaractu.comLe Fonds de dotation de la décentralisation (FDD) et le Fonds d’équipements des communes (FEC) ont enregistré, pour l’exercice 2015, une hausse de plus de 4 milliards qui a porté leur total à plus de 35 milliards de francs CFA, a annoncé, samedi à Dakar, le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
« Pour l’année 2015, le Fond de dotation de la décentralisation (FDD) et le Fond d’équipements des communes (FEC) ont connu une hausse globale de 4,450 milliards de Francs CFA », a-t-il annoncé en présidant la cérémonie officielle d’ouverture de l’assemblée générale de l’Association des maires du Sénégal (AMS).
Selon le chef du gouvernement sénégalais, le conseil de développement des collectivités locales va se réunir très prochainement pour procéder à la répartition des deux fonds qui ont désormais atteint plus de 35 milliards de francs CFA.
« Sur instruction du président de la République Macky Sall, le gouvernement restera mobilisé afin que le fonctionnement de vos communes ne souffre d’aucune entrave », a assuré le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Il a rappelé que durant le troisième trimestre 2014, le gouvernement avait accordé « une dotation exceptionnelle » de plus d’un milliard de francs CFA pour appuyer certaines collectivités locales en difficulté en particulier pour la prise en charge des salaires des travailleurs.
Selon M. Dionne, l’Association des maires du Sénégal a su occuper au fil des années une place dans le paysage institutionnel de la décentralisation.
« Elle a su également bâtir la réputation d’un partenaire crédible », a soutenu le Premier ministre, ajoutant que « l’Etat accorde une grande attention à la vie et à l’animation de l’AMS.
‘ Agir local revient à agir efficacement pour le développement », selon le maire de Dakar
Par Apanews | Tous les pays du monde ont aujourd’hui compris qu’’’il faut agir local’’ pour agir efficacement pour le développement, a affirmé samedi, le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall.
« Le monde entier a compris que pour agir efficacement pour le développement, il faut agir local », a notamment dit M. Sall, à l’ouverture de l’Assemblée générale de l’association des maires du Sénégal (AMS).
Cette rencontre s’achèvera dimanche par le renouvellement du bureau de l’AMS élu en 2009 et l’adoption de nouveaux statuts. Avec l’acte 3 de la décentralisation qui a consacré la communalisation universelle et supprimé les conseils communautaires et régionaux, l’AMS est passée de 150 à environ 600 membres.
« Cet acte 3 de la décentralisation est une étape importante de la gouvernance locale au Sénégal. Le défi qui nous attend avec cet acte 3 porte essentiellement sur le financement des collectivités locales, la consolidation du dialogue politique et la définition du statut de l’élu local », a affirmé Khalifa Sall.
Pour, Alé Lô, président de l’Union des associations des élus locaux (UAEL), « le Sénégal émergent comme voulu par le plan Sénégal émergent passera par des collectivités locales et villages qui émergent ».
« Et pour ce faire, il faut doter les collectivités locales de moyens financiers suffisants et de ressources humaines de qualité capables de porter le développement à la base », a notamment dit M. Lô, plaidant du coup pour la délivrance de passeports diplomatiques aux présidents des collectivités locales afin de leur permettre de voyager sans contrainte pour la recherche de partenaires.
Un enseignant-chercheur suggère une méthode de gestion du surplus d’oignon
Saint-Louis, 17 jan (APS) – L’enseignant-chercheur Michel Bakar Diop a préconisé, samedi à Saint-Louis, l’utilisation d’une méthode de séchage indienne consistant à transformer l’oignon en poudre, pour éviter les pertes de production.La production nationale d’oignon se caractérise ces cinq dernières années, par un surplus qui « pourrit dans les magasins même dans ceux financés par l’Etat au profit des producteurs », a soutenu l’enseignant-chercheur de sein de l’Unité de formation et de recherches des Sciences agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies alimentaires (UFR S2ATA), de l’Université Gaston Berger (UGB).
Michel Bakar Diop introduisait une conférence publique sur le thème « Appui au développement de la productivité de poudre d’oignon séché au Sénégal : rôles potentiels de l’Université Gaston Berger et des autres acteurs du secteur agricole ».
Il a prôné l’utilisation d’une méthode venue d’Inde et expérimentée avec ses étudiants pour venir à bout de ce problème, soulignant qu’en dépit de l’existence d’une surproduction nationale, le Sénégal continue d’importer cette denrée.
De « bonnes dispositions » doivent être prises avant et après récolte, à travers par exemple l’utilisation de séchoirs de bulbes d’oignon découpées en fines lamelles destinées aux industries agro-alimentaires pour lesquelles elles servent d’intrants pour la cuisson des bouillons alimentaires.
Cette méthode impact toutefois sur le coût de production en ce qu’elle nécessite de l’énergie électrique en grande quantité, a relevé Michel Bakar Diop. Il dit avoir initié à cette expérience des groupements d’intérêts économiques des femmes de villages environnants de Saint-Louis.AMD/BK
Un cadre de concertation mis en place pour davantage booster le secteur
Pikine, 17 jan (APS) – Des transporteurs sénégalais ont lancé samedi, à Dakar, un cadre de concertation permanent, en vue de promouvoir le dialogue entre acteurs concernés dans l’espoir d’apporter des solutions aux problèmes du secteur.
La réunion de lancement de ce cadre permanent des transporteurs publics de voyageurs interurbains et internationaux du Sénégal s’est tendue dans les locaux de la société « Niokolo Transport », sis à la Cité Fayçal, à Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.
Plusieurs responsables de sociétés et compagnies de transport ont participé à cette rencontre initiée par le directeur général de « Niokolo Transport », Sidy Sy.
« Nous avons pensé qu’il faut d’abord créer un cadre de concertation permanent pour pourvoir bien discuter avec les pouvoirs publics pour ensemble trouver des solutions aux difficultés que connait ce secteur », a dit M. Sy dans son adresse.
Selon lui, le secteur des transports publics fait actuellement face à « d’énormes difficultés » liées à l’accès aux financements, la cherté du carburant et au coût élevé de la taxe douanière, une situation qui « ne permet pas au secteur d’être compétitif par rapport aux autres pays de la sous-région ».
« On veut aussi nous imposer la gare routière Baux maraîchers (situé à Pikine) », a-t-il dit, soulignant que les voyageurs de certaines zones de Dakar payent parfois plus cher le prix du billet pour l’intérieur du pays, s’ils veulent rallier la gare des Baux maraîchers par taxi par exemple.
« C’est un problème alors qu’avant, il pouvait prendre son horaire à Ouakam et ne payer que 1500 francs CFA. Au lieu d’aider le citoyen, on lui rajoute un fardeau », a ajouté le directeur général de « Niokolo Transport ».
« Il est aussi inconcevable d’imposer à près de 3 millions de voyageurs de prendre départ dans un seul endroit. Cela pose même un problème de sécurité. Nous pensons qu’il faut bien réorganiser ce secteur, accepter la concurrence pour le bien des voyageurs », a-t-il fait valoir.Selon Maba Diakhouba Fall, le porte-parole de la Confédération nationale des transporteurs du Sénégal (CONTRAS), « le plus important est qu’aujourd’hui, nous avons ce cadre. Nous allons réfléchir pour voir comment résoudre nos préoccupations ».
« Nous allons davantage discuter, échanger, se retrouver régulièrement. Nous avons des espaces pour des garages, il nous faut juste y mettre de l’ordre et montrer notre capacité de faire du bon travail », a souligné M. Fall.SG/BK
CONSTRUCTION D’UN PONT SUR LE FLEUVE GAMBIE :JAMMEH JETTE LE PROJET À L’EAU
http://www.enqueteplus.com Moins d’un mois après le coup d’Etat manqué contre son régime, le Président gambien a mis au placard le projet de construction d’un pont sur le fleuve Gambie. Pour Yahya Jammeh, l’érection d’un tel ouvrage va facilement permettre une insurrection armée à partir du nord du Sénégal pour renverser son gouvernement.
Ce n’est peut-être pas sous le règne du dictateur Yahya Jammeh que le Sénégal verra la construction d’un pont sur le fleuve Gambie, entre Yelli Tenda et Bamba Tenda dans la région de Farafenni. Car, il est maintenant évident que Yahya Jammeh n’a jamais été sincère et honnête avec la communauté internationale, les bailleurs, les Sénégalais et les Gambiens au sujet de l’érection de ce pont. Cela, malgré les gages et les promesses faits par Jammeh aux différentes autorités sénégalaises.
Ce mardi, face à des éléments des forces de sécurité gambienne auxquels se sont joints des fonctionnaires venus lui exprimer leur loyauté après le coup d’Etat manqué du 30 décembre dernier, His Excellency President Sheikh Professor Doctor Alhagie Yahya Abdul Aziz Jamus Junkung Jammeh (ouf !) a déclaré qu’il n’est pas question d’ériger le pont de Bamba Tenda, pour éviter de mettre en danger la sécurité nationale gambienne.
Pour expliquer ses motivations, le dictateur gambien déclare : « L’armée de Gambie est fidèle à mon régime. Seul moins de 1% de la population est contre moi et je vais nettoyer tous ceux-là qui sont contre moi », a déclaré Yahya Jammeh, avant d’ajouter que la seule menace contre son pouvoir ne peut venir que de l’extérieur. « Vous imaginez ce qu’il en serait si nous avions construit un pont à Bamba Tenda-Yelli Tenda lorsque la caserne de Farafenni a été attaquée en 1997 ? Les auteurs n’auraient jamais été appréhendés », déclare Yaya Jammeh à ses chefs militaires et aux autres hauts gradés des forces de sécurité.
« Insurrection armée à partir du nord du Sénégal » Le Président Jammeh estime que la construction du pont va facilement permettre une insurrection armée à partir du nord du Sénégal pour renverser son gouvernement. Pour le dictateur gambien, le nombre croissant d’ex-officiers militaires et d’agents des renseignements actuellement en exil au Sénégal sont susceptibles de tenter de renverser son régime.
Le coup d’Etat manqué du 30 décembre dernier le conforte dans son obsession de survivre au pouvoir en faisant en sorte que le Sénégal ne puisse jamais être la menace la plus dangereuse à son projet. Et Jammeh de proférer des menaces sans évoquer directement le Sénégal: « Si quelqu’un pense que la Gambie n’a qu’une petite force armée, il se trompe. Nous avons les plus grandes forces armées du monde parce que nous sommes soutenus par Dieu Tout-Puissant. Nous n’avons peur d’aucun pays, et de qui que ce soit. Je mets au défi quiconque de toucher à nouveau la Gambie et je vais lui donner une leçon. »
Pourtant, le jour où Jammeh faisait savoir ses intentions réelles sur la construction du pont de Bamba Tenda-Yelli Tenda, le Daily Observer, son organe de propagande, publiait un communiqué signé du gouvernement du Sénégal condamnant le dernier coup d’Etat manqué. Le communiqué des autorités sénégalaises publié par le Daily Observer soulignait : « Tout en rassurant le Président Jammeh de son soutien, le Sénégal reste attaché aux principes et aux valeurs fondatrices de sa politique étrangère qui s’oppose à tout changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels et par la violence. » Qu’à cela ne tienne, le dictateur Jammeh reste persuadé que le Sénégal est une menace.
65 millions $ US de la BAD Alors que tout le monde s’accorde sur la nécessité de construire un pont sur le fleuve Gambie comme moyen de faciliter les échanges entre le reste du pays et les régions du sud du Sénégal, la Gambie qui est un facteur de discontinuité territoriale du Sénégal, continue de surfer à volonté sur ce handicap de son puissant voisin et en fait un atout qui lui procure une grosse manne financière. Pourtant, un projet financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 65 millions $ US existe pour la construction de ce pont tant désiré par les autorités sénégalaises.
En novembre dernier, les autorités gambiennes annonçaient à grand bruit la signature de la convention de construction du pont avec le consortium Corsan-Covian-Arezki chargé des travaux de construction. Mais en réalité, Yahya Jammeh cherchait simplement à tromper la vigilance de Macky Sall qui lui a fait l’honneur d’être présent à Banjul, un mois plus tôt, lors des festivités marquant les vingt ans de son accession au pouvoir par un coup d’Etat au cours duquel le président Dawda Kairaba Jawara fut renversé.
D’ailleurs, Ousmane Badjie, le ministre gambien des Transports et des Infrastructures qui a signé la convention de construction du pont sur la Transgambienne, a été arrêté et envoyé en prison une semaine après son show avec le consortium Corsan-Covian-Arezki. Jammeh accuse Ousmane Badjie d’avoir volé de l’argent au consulat gambien de Paris d’où il a pourtant été rappelé pour venir occuper le poste de ministre des Transports et des Infrastructures. Mame Talla Diaw |
fighting-againts-conviction PAR ABDOULAYE BAMBA DIALLO
http://seneplus.com LeTemoin Charlie a le droit de ne pas croire en Dieu, mais pas d’outrager la conviction de son semblable. La caricature, la dérision sont des expressions de l’humour. Pour autant, elles ne doivent pas diffamer, insulter ou outrager
Tous les livres des trois religions révélées enseignent à suffisance que Dieu est unique. La Bible, la Torah, le Coran n’indiquent comme Maître à l’homme que l’Etre Suprême.
Le livre sacré des Musulmans et les Hadiths du Prophète insistent sur l’unicité et l’omniscience de Dieu en disant qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que le Prophète Mohamed (PSL) est son envoyé.
Ainsi, si Dieu est unique, tout le reste de la création prend son fondement sur le principe binaire. Tels le ciel et la terre, l’homme et la femme, l’eau et le feu, le jour et la nuit.
Voilà pourquoi, ceux qui fondent leur religion sur la liberté et la totale liberté d’expression ne peuvent alors s’offusquer que d’autres, eux, aient comme religion la sacralité de leur foi, de leur croyance ou de leurs idoles.
Charlie a le droit de ne pas croire en Dieu, d’être agnostique mais Charlie n’a pas le droit d’outrager la conviction de son semblable.
La caricature, la dérision sont des expressions de l’humour. Qui, tout en faisant rire, aident à réfléchir. Pour autant, elles ne doivent pas diffamer, insulter ou outrager. D’ailleurs si ont dit que le rire est le propre de l’homme, il s’y ajoute que l’on s’interdit… de rire jaune en rappelant toujours que si la vérité est bien révolutionnaire, toutes les vérités ne sont pas pour autant bonnes à dire.
L’anticléricalisme de la presse satirique française est connu de tous. Ni le Christ encore moins son représentant sur terre le Pape n’a bonne presse auprès des plus fervents libres penseurs de l’intelligentsia française.
Sous prétexte de liberté d’opinion et d’expression, les outrances les plus féroces mais souvent bêtes et méchantes font florès dans les colonnes de la littérature et de la presse depuis 1905 où a été décidé la séparation de l’Eglise et de l’Etat en France. Pour autant, les provocations, les excès ainsi que les amalgames et les insultes semblent être devenus des raccourcis très appréciés de certains intellos en mal d’avant-gardisme ou en quête de gloire littéraire avec comme cible principale l’Islam et les Musulmans indexés à tort ou à dessein comme des islamistes ou des terroristes, si ce n’est les deux à la fois.
Personne ne peut applaudir, partager ou accepter cette expédition punitive des frères Kouachi qui a ôté la vie aux membres de la rédaction de Charlie Hebdo. C’est de la barbarie. Comme le Ku Klux Klan s’y adonne aux USA, les Néo-nazis en Allemagne et les tenants de l’apartheid en Afrique australe.
Il faut dénoncer toutes les atteintes à la dignité humaine sous le couvert de la religion, de la couleur de peau.
La sélectivité à géométrie variable conduit fatalement au racisme et à l’antisémitisme. Et la France de Voltaire — auteur, justement, d’un remarquable éloge de la tolérance où il disait en substance que le Coran est le plus sublimes des livres qu’il a lus —, la France de Voltaire et des Lumières est bien placée pour savoir ce qu’il en coûte de succomber à la discrimination.
L’affaire Dreyfus, où l’honneur d’un officier a été flétri, ne figure pas parmi les plus belles pages de l’histoire de France.
La construction de la Grande Mosquée de Paris après la Grande guerre de 1914-1918, elle oui. Elle a été érigée en l’honneur des Arabes musulmans du Maghreb qui s’étaient battus et qui étaient morts pour la France contre l’Allemagne.
Mardi 12 janvier 2015 en Allemagne, cette fois-ci, c’est Madame Angela Merkel, la chancelière allemande, qui a choisi de marcher avec les Musulmans de son pays pour dénoncer les attaques dont cette communauté fait l’objet dans son pays.
Ce que l’on attend de la France après la marche pour Charlie, c’est une marche pour Mohamed, le policier français tombé dans l’exercice de sa mission. : la défense de la République où il est écrit Liberté-Egalité-Fraternité. Et non pas, fait de la bêtise, que l’on remette de l’huile sur le feu avec de nouvelles caricatures du Prophète de l’Islam sous prétexte de l’affirmation d’une liberté d’opinion qui, finalement, se vit comme un intégrisme libertaire et meurtrier. Une bêtise de trop qui ne fait que mettre les ressortissants français en danger partout où ils se trouvent dans le monde, particulièrement dans les pays musulmans.
LE DILEMME DE MACKY SALL PAR MAMADOU OUMAR NDIAYE
http://seneplus.com LeTemoin Le chef de l’État ne pouvait pas manquer à l’appel du devoir de solidarité avec la France. Mais, il courait le risque d’être accusé de pactiser avec les mécréant et les kafirs. Ce qui n’a pas tardé du reste
Convenons-en : la position du président de la République ne doit pas être confortable actuellement. Partagé par sa fidélité à son alliance, en tant que président de la République du Sénégal, avec la France, et sa foi de musulman que les caricatures de « Charlie Hebdo » heurtent forcément, il marche sur des braises et est contraint à un subtil jeu d’équilibre. Et ce pour ne pas être accusé de lâchage par une puissance dont, quoi que l’on dise, l’amitié avec le Sénégal n’a jamais été prise à défaut, mais aussi pour ne pas être taxé d’ « hérétique », à tout le moins, par nos compatriotes qui sont à 95 % musulmans.
Dans son livre autobiographique, le président Abdou Diouf raconte d’ailleurs qu’en 30 ans de présence au plus haut sommet de l’Etat, en tant que Premier ministre puis président de la République, il n’avait souvenance que d’une seule fois où il a semblé y avoir un malentendu entre Marianne et le Sénégal, deux pays dont l’amitié se perd dans la nuit des temps et date de l’époque où le premier a colonisé ce qui allait être le second.
Par conséquent, évidemment, aucun président du Sénégal ne saurait rester sourd à l’appel de la France, surtout si ce pays est frappé au cœur par un terrorisme hideux. Pendant les deux grandes guerres, l’alors colonie avait envoyé ses tirailleurs combattre aux côtés des forces de la Métropole.
Engagé actuellement aux côtés de la France au Mali pour combattre un terrorisme djihadiste à travers un contingent de 1000 hommes, partie prenante de tous les combats contre le même terrorisme dans la zone du Sahel — à preuve par sa récente participation au sommet des pays sahélo-sahariens sur le terrorisme tenu à Nouakchott —, le président Macky Sall ne pouvait pas manquer à l’appel du devoir de solidarité avec la France. Et, donc, battre le pavé parisien aux côtés — ou derrière ! — son homologue français François Hollande.
Lequel avait tenu à réserver au Sénégal sa première visite sur le continent africain en tant que président de la République nouvellement élu. Et avait pesé de tout son poids dans la balance pour que le Sénégal accueille, en lieu et place du Vietnam qui s’y voyait déjà, le XVème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie. Sans compter que, lorsqu’il a trouvé les caisses vides à son arrivée au pouvoir en avril 2012, c’est vers la même France que le président Sall s’était tourné et avait obtenu un prêt de 80 milliards de francs cfa environ. De quoi voir venir.
Alors, lorsque cette France a été touchée par des attentats, le même président Sall, n’écoutant que l’élan de son cœur, y a couru tête baissée pour soutenir ce pays ami du Sénégal. En y allant pour défendre la liberté d’expression contre le terrorisme, il ne savait sans doute pas qu’on le ferait défiler derrière une banderole proclamant « Je suis Charlie ». Ce qui est fâcheux, si l’on sait que le « Charlie » en question est un journal connu pour ses insultes envers l’Islam et son Prophète.
Du coup, en tant que chef d’Etat d’un pays dont la population est musulmane à 95 %, le président Macky Sall courait le risque d’être accusé de pactiser avec les mécréant et les kafirs. Ce qui n’a pas tardé du reste. Et c’est vrai qu’il a été pour le moins maladroit en allant participer à cette marche officiellement républicaine mais dont les véritables soubassements et le message subliminal, c’était de soutenir les ennemis de l’Islam, ceux-là mêmes qui ont choisi de tourner cette religion en dérision et son Prophète, en bourrique.
Disons-le, les oreilles du président de la République ont sifflé ces jours-ci et il a senti passer de près le vent du boulet. A travers les réseaux sociaux, les ondes des radios et les fameux « wakh sa khalat », il en a entendues des vertes et des pas mûres car le fait de s’afficher ostensiblement aux côtés de la France au moment où celle-ci demande aux dessinateurs de « Charlie Hebdo » de remettre ça dans les insultes au Prophète, est assurément plus qu’une erreur, une faute de jugement !
Ce même si, par la suite, il a posé des actes très forts qui le rachètent aux yeux des Sénégalais. Le premier, c’est de s’être rendu à Aïn-Mahdi, dans la wilaya de Laghouat, en Algérie, berceau de la Tidjanya car lieu de naissance de Cheikh Ahmed At-Tidjani, le fondateur de cette plus importante confrérie musulmane sénégalaise. De s’être recueilli à l’endroit même où est né ce saint homme et d’y avoir prié pour le Sénégal, montrent s’il en était besoin que les descendants algériens de ce saint homme n’ont pas vu malice dans le déplacement français du président de la République. Mieux, cette visite à Aïn Mahdi n’a pu que mettre du baume au cœur de tous les Tidianes du Sénégal.
Enfin, en décrétant l’interdiction formelle de la diffusion des journaux français « Libération » et « Charlie Hebdo » contenant les caricatures blasphématoires, il montre qu’il ne plaisante pas avec le respect de la religion musulmane et qu’il ne tolère pas qu’il soit porté atteinte à sa foi en tant que musulman. Délicat jeu d’équilibre dans lequel on espère — on souhaite même — qu’il ne laissera pas beaucoup de plumes !
Remous à l’Afp : Un Comité stratégique et d’action (Csa) convoqué d’urgence demain
Par Infosrewmi | Rien ne va plus à l’Alliance des forces du progrès (Afp). Les jeunes responsables régionaux de l’Afp qui se sont réunis à Mbour contre le grès de certains hauts responsables du parti ont reçu un message du secrétaire général de l’administration du parti. En effet, un Comité stratégique et d’action (Csa) a été convoqué d’urgence. Tous les responsables sont convoqués demain à 16 h au siège même du parti.
Pour l’heure, les jeunes progressistes n’ont pas encore décidé si oui ou non ils vont répondre à la convocation. Selon eux, un bureau politique doit être convoqué en lieu et place du Csa qui est « une instance illégale ». Pour rappel, les différents jeunes responsables régionaux de l’Afp ont tenu une réunion aujourd’hui à Mbour sur le thème « Jeunesse de l’Afp, contexte national, solution perspectives ». Ils ont décidé à l’unanimité que l’Afp aura un candidat à la présidentielle de 2017 que Moustapha Niasse le veuille ou non.
Me Boubacar Diallo, DG de la société nationale de recouvrement ( SNR) : « Depuis sa création, la Snr a recouvré plus de 60 milliards de FCfa »
| Le Soleil | Depuis sa création en 1991, la Société nationale de recouvrement (Snr) a réussi à récupérer plus de 60 milliards de FCfa pour les anciennes banques liquidées. Selon son directeur général, Me Boubacar Diallo, la Snr veut maintenant orienter ses interventions dans l’accompagnement des institutions publiques principalement dans le domaine du recouvrement et du conseil.
Monsieur le directeur général, la Snr a été créée depuis 1991. Quel bilan tirez-vous de son action ?
Le bilan est très positif malgré le contexte très difficile qui a prévalu lors de la création de l’institution. Il faut rappeler que l’Etat du Sénégal, dans les années 80, avait mis en place, dans la politique de restructuration de son économie, un vaste programme d’assainissement qui a touché essentiellement les institutions du secteur bancaire parapublic. C’est ainsi que les institutions ci-après ont été liquidées, il s’agit de la Banque nationale de développement du Sénégal (Bnds), de l’Union sénégalaise de banque (Usb), de la Société financière pour le développement de l’industrie et du tourisme (Sofisedit), de la Société nationale de banque (Sonabanque), de la Banque sénégalo-koweitienne, d’Assurbank.
Le schéma mis en place dans ce programme d’assainissement du secteur bancaire accordait une place prépondérante au traitement des créances gelées des établissements ainsi liquidés. En outre, aux termes des dispositions statutaires de la Bceao, il revenait à l’Etat de prendre en charge le passif de ces établissements dans les livres de la Banque centrale. Il appartenait donc à l’Etat d’assurer les conditions d’un recouvrement correct des créances des institutions ainsi dissoutes et de rembourser les dépôts gelés de la clientèle. C’est cet impératif qui a amené l’Etat à créer par la loi 91-21 du 16 février 1991 la Société nationale de recouvrement.
Cette loi a également prévu qu’en sus du portefeuille de créances provenant des sept institutions financières précitées concernées par la restructuration, la Snr peut gérer toute autre créance bancaire concédée par l’Etat. C’est ainsi que la Snr s’est vu confier, par l’Etat, le recouvrement des créances des autres institutions financières.
Quelles sont ces institutions financières ?
Ce sont la Banque sénégalo-tunisienne (Bst), la Banque islamique du Sénégal (Bis), le Fonds européen de développement (Fed), le Fonds de contrepartie belgo-sénégalaise (Fcbs), le Fonds de promotion économique (Fpe), A ce jour, les objectifs qui ont été assignés à la Snr ont été largement atteints puisque depuis sa création, ce sont plus de 60 milliards de FCfa qui ont été recouvrés et la presque totalité des déposants des anciennes banques liquidées ont été remboursés.
Je voudrais également préciser que la loi 91-21 du 16 février 1991 prévoit qu’en dehors des créances bancaires citées plus haut, la Snr peut recouvrer toute autre créance d’une personne morale de droit public ou d’une société nationale dans les conditions ci-après : si la créance lui est cédée par cette personne morale ou société nationale, si elle reçoit mandat de cette personne morale ou société nationale de recouvrer ses créances. Cependant, cette possibilité offerte par la loi 91-21 du 16 février 1991 de recouvrer ces créances des sociétés nationales ou des personnes morales de droit public n’a pas été suffisamment exploitée par la Snr.
De quels moyens dispose la Snr pour mener à bien sa mission ?
Pour permettre à la Snr de mener à bien sa mission de recouvrement des créances bancaires (portefeuille originel, portefeuille concédé), mission qualifiée par la loi 91-21 du 16 février 1991 de mission de service public, l’Etat l’a doté de prérogatives exorbitantes du droit commun que sont : un privilège général sur les débiteurs, qui prend rang immédiatement après les privilèges du Trésor au titre de l’impôt direct, des taxes indirectes et des droits de porte, une hypothèque légale sur les immeubles des débiteurs et l’irrecevabilité de toute requête ou opposition tendant à obtenir le sursis à l’exécution du titre de recouvrement émis par la Snr, sauf si le débiteur soulève une contestation sérieuse et constitue une garantie sous forme de caution bancaire ou de dépôt d’un cautionnement égal au moins à la moitié de la créance. Pour les autres créances non bancaires dont le recouvrement est confié à la Snr par une société nationale ou une personne morale de droit public, ce sont les procédures du droit commun qui sont utilisées.
Que faites-vous des fonds que vous recouvrez ?
Les fonds qui sont recouvrés ont servi principalement à rembourser les dépôts de la clientèle des banques dissoutes. Comme je le disais tantôt, la presque totalité des déposants a été remboursée. Il ne reste que l’Etat comme gros créancier à désintéresser. Et pour cela, il faudrait d’abord faire la situation des dettes croisées entre la Snr et l’Etat. Une partie de ces fonds est aussi utilisée pour faire face aux charges de fonctionnement puisque la Snr ne reçoit aucune subvention de l’Etat pour faire fonctionner ses services.
Il n’y a pas beaucoup de communication sur le recouvrement que vous effectuez. Pourquoi la Snr a choisi de rester dans l’anonymat ?
Je préfère parler de discrétion qui est gage d’efficacité. Aussi il faut rappeler que les créances recouvrées découlent des relations entre les anciennes banques et leur clientèle. Ces relations sont toujours empreintes du sceau de la confidentialité. C’est pourquoi le secret occupe une place prépondérante dans notre manière de procéder.
Est-ce que la discrétion est nécessaire pour permettre un bon recouvrement des créances ?
Elle est gage d’efficacité dans l’action et de réussite. Même si une communication bien maîtrisée peut aboutir au même résultat. Notre credo, c’est recouvrer dans l’éthique et la déontologie.
D’aucuns pensent que si le recouvrement des biens présumés mal acquis a semblé trainer, c’est parce qu’il y a eu trop de bruits autour de cette affaire. Partagez-vous cette affirmation si l’on se base sur l’expérience de la Snr ?
On ne peut pas dire que le recouvrement des biens mal acquis a trainé.
Aussi on ne peut pas comparer le recouvrement des biens supposés mal acquis au recouvrement de créances effectué par la Snr.
Le recouvrement des biens mal acquis s’insère dans une procédure pénale qui comporte quatre phases que sont : la phase d’enquête, la phase d’instruction, la phase de jugement et la phase d’exécution du jugement rendu. Lors des trois premières phases de cette procédure, seules des mesures conservatoires peuvent être prises sur les biens des personnes poursuivies.
La dépossession de ces personnes par la confiscation de leurs biens au profit de la nation ne pouvant intervenir qu’après le prononcé d’une décision de condamnation pour enrichissement illicite devenue définitive. C’est certainement le temps que prend toute cette procédure qui donne l’impression que le recouvrement des biens mal acquis semble trainer. Par ailleurs, il faut dire que c’est le caractère public du procès pénal qui explique la médiatisation. Cependant, je ne crois pas que cette médiatisation puisse porter atteinte à la sincérité des débats et à l’efficacité de la procédure.
La Snr a récemment signé un accord avec la Banque ouest-africaine de développement (Boad) pour le recouvrement des créances des ex-banques comme Brs au Sénégal et dans la sous-région. Quels sont les termes de cet accord ?
C’est un accord qui reconnait et valorise l’expertise de la Snr en recouvrement puisque ce portefeuille nous a été confié après un appel d’offres international de la Boad remporté par notre institution. Au terme de cet accord, la Boad a demandé à la Snr d’assurer le recouvrement du portefeuille de créances en souffrance des différentes entités du groupe Brs qui se trouvent dans les pays de l’Uemoa et d’en reverser le produit dans des comptes indiqués moyennant une commission.
Comment comptez-vous recouvrer ces créances au Sénégal ?
Au Sénégal, nous allons utiliser les prérogatives que nous confère la loi 91-21 du 16 février 1991, puisqu’il s’agit d’un portefeuille concédé par les Etats de l’Uemoa représentés par la Boad. La mission a d’ailleurs démarré au Sénégal et des recouvrements à l’amiable ont déjà été effectués.
Que faire si vous êtes appelé à intervenir dans des pays qui n’ont pas une institution comme la Snr ?
Nous sommes en train de constituer un réseau de correspondants dans ces pays, en contactant des avocats, des huissiers et autres auxiliaires de justice. Par ailleurs, nous avons, à travers l’Ohada, notamment l’Acte uniforme sur les procédures simplifiées de recouvrement, un droit communautaire qui est applicable dans ces pays.
Quelles sont les perspectives de la Snr ?
A l’interne, des réflexions et des études sont en cours de finalisation pour redéfinir le périmètre d’intervention de la Snr. Plusieurs pistes ont été dégagées et bientôt une nouvelle orientation sera donnée à la Snr.
Depuis octobre 2013, vous êtes à la tête de cette institution. Quelle touche nouvelle avez-vous apportée ?
Dès notre prise de fonction, nous nous sommes fixés comme ambition d’améliorer les performances de l’entreprise par le relèvement substantiel du recouvrement et une gestion efficiente du patrimoine immobilier accumulé par la Snr depuis sa création. Pour ce faire, un programme d’actions annuel pour l’exercice 2014 a été élaboré et partagé avec l’ensemble du personnel de l’entreprise. La mise en œuvre de ce programme d’actions a permis de recouvrer, trimestriellement, plus de deux cents millions de FCfa, ce qui constitue une grande performance par rapport à la qualité actuelle de notre portefeuille de créances originel (provenant des anciennes banques liquidées).
La gestion de notre patrimoine immobilier a également été améliorée, ce qui nous a permis de recouvrer des indemnités d’occupation sur nos titres fonciers longtemps occupés de manière irrégulière par des tiers et de finaliser la construction de l’immeuble qui abrite notre nouveau siège dont les travaux ont démarré en 2011. Nous avons également entamé des démarches auprès de certaines sociétés nationales de la place pour nouer avec elles un partenariat en vue de recouvrer leurs créances en souffrance comme nous le permet la loi 91-21 du 16 février 1991. Vu l’expérience et l’expertise accumulées par la Snr, nous pensons aussi que notre entreprise peut jouer un rôle important dans le plan Sénégal émergent par un accompagnement efficace des différents fonds et instruments de financement de notre économie mis en place dans ce plan. Par Babacar DIONE
Ousmane Sonko, impôts et domaines : «A la DGID, les critères de nomination sont politiques»
http://www.lequotidien.sn L’Inspecteur principal des impôts et domaines, devenu depuis un an, président du parti Patriote du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-les Patriotes) jette un regard critique dans la manière dont l’administration fiscale est gouvernée depuis quelques temps. De passage à la rédaction du Quotidien, M. Ousmane Sonko, par ailleurs, secrétaire général honoraire du Syndicat des agents des impôts et domaines, a affirmé que l’Administration fiscale peut dépasser l’objectif de 1000 milliards qui lui est assigné, mais à condition que le fonctionnement soit revu.
Récemment le nouveau Directeur général des impôts et domaines s’est fixé comme objectif pour 2015 d’avoir environ 1000 milliards de recettes. A votre avis, cela est-il possible ?
La Direction générale des impôts et domaines fait aujourd’hui à peu près 75% des recettes. Je crois qu’il a repris l’objectif qui nous est assigné par la loi de finances de cette année. Ce n’est pas son invention. Il ne fait pas preuve de zèle. C’est l’objectif qui est assigné à la Dgid par la loi de finances. J’ai toujours dit que la Dgid, si elle est bien orientée en n’y mêlant pas la politique, parce que depuis quelques temps malheureusement, nous avons l’incursion de la politique dans la Dgid. Or, le Code de transparence de l’Uemoa a formellement exigé que les administrations financières, c’est-à-dire la Douane, le Trésor, les Impôts échappent aux contingences politiques et politiciennes. Mais, nous nous rendons compte que depuis quelques temps, les seuls critères de promotion et de nomination à la Dgid sont politiques. Alors, je dis que si on met la politique en dehors du travail et du fonctionnement de ces administrations, si on nomme les hommes qu’il faut et que l’Etat mette les moyens nécessaires, nous avons la capacité de 3000 ou 4000 milliards. Nous avons une organisation structurelle qui ne répond pas à une administration de performance. A la Dgid, nous avons des compétences. Une compétence en matière fiscale et une compétence en matière foncière. C’est pourquoi on retrouve les impôts et les domaines. En matière foncière, c’est le domaine et le Cadastre qui sont à la Direction générale des impôts et domaines. Moi j’ai toujours dit qu’on ne peut pas mêler les deux. Il faut avoir une ligne traçable. Or depuis quelques temps, on a abouti à des réformes où on donne à une même autorité, à un même directeur des compétences foncières, cadastrales et fiscales. Malheureusement, avec le dévoiement et certaines pratiques, nous nous retrouvons avec beaucoup de directeurs qui s’occupent plus des questions foncières, puisque vous connaissez les enjeux qu’il y a dans la terre plutôt que le travail et à l’élargissement de l’assiette. Et on ne peut pas travailler comme ça. C’est pour dire que c’est un ensemble de choses qu’il faut mettre en branle. Mais fondamentalement, je considère que la Dgid n’a pas atteint le dixième de sa capacité. Nous pouvons atteindre plus de 1000 milliards. Mais pas en fonctionnant comme nous le faisons actuellement.
Mais d’où viennent ces problèmes politiques ou politiciens. A quel niveau, ils se situent ?
Je ne vais pas personnaliser le débat. Mais, il y a des gens, des autorités, qui ont compris l’enjeu malheureusement, dans le mauvais sens que pouvait constituer la Dgid, en termes de pouvoir d’influence ou de pouvoir de pression. Vous savez, quand vous détenez les impôts et la terre, vous avez presque le pouvoir réel. Et ces autorités ne veulent pas lâcher. Certains ont été des autorités de la Dgid. Ils ne le sont plus, même si elles incarnent la tutelle, mais ne voudraient surtout pas lâcher. On aboutit après malheureusement à un dévoiement des missions de la Dgid, quelquefois au service d’un homme ou d’un groupe d’hommes. Et c’est ce combat-là qui est mené. Vous voyez de temps en temps les sorties du syndicat en réalité. C’est pour dire non ou pour dire halte à ce genre de comportement-là. C’est ça qui justifie que tous les actes qui sont posés depuis quelques années, vont dans le cadre des desseins d’un groupe d’hommes. Nous pensons qu’il est temps que ces pratiques cessent pour le grand bien du Sénégal, indépendamment du fait de notre position politique. Nous sommes un parti d’opposition radical. Nous l’assumons. Nous sommes radicalement opposés au régime de Macky Sall et à tous ces vieux politiciens. Mais, sur ces questions, je ne parle pas en tant que politicien, mais en tant que citoyen et patriote. Si la Dgid gagne 3000 milliards de recettes ; c’est pour le grand bénéfice de Macky Sall, qui en a besoin. Ce n’est pas pour moi. Donc, quand nous prenons des positions sur ces questions-là, nous sommes loin du terrain politique.
En tant que Secrétaire général honoraire de votre syndicat, est ce que vous avez fait des démarches pour attirer l’attention du Président Macky Sall ?
Je ne peux pas parler au nom totalement du syndicat. Car, je n’en suis que le Sg honoraire. Mais, je peux vous dire que le syndicat mène ce combat-là en sourdine. Régulièrement, des courriers sont adressés à la plus haute autorité. Je ne sais pas s’il les reçoit. Je pense que la semaine dernière, un courrier a été adressé au Premier ministre pour attirer son attention (l’entretien a eu lieu dimanche dernier : ndlr) sur un projet de réforme de structures qui n’est pas bon du tout. Qui risque d’être la goutte de trop. Maintenant, c’est ce que le syndicat peut faire en attendant. Sur les nominations, vous savez, elles sont trop complexes, le syndicat a très tôt travaillé pour définir un plan de carrière à la Dgid. Comme le dit la Constitution, il y a des emplois qui sont à la discrétion du président de la République. Et dans une administration comme la Dgid, c’est les directeurs, le coordonnateur et le directeur général. Nous ne pouvons pas lui contester ses choix, parce que la Constitution lui laisse la discrétion même si nous déplorons quelques fois, les logiques qui sous-tendent ceux-ci. Nous ne pouvons pas aller au-delà. Je vois mal un syndicat aller en grève, parce qu’on a nommé x ou y. Si le Président choisit les mauvais hommes, il est le premier à en pâtir, même si éventuellement, les agents le ressentent également. Mais, je crois que fondamentalement, le syndicat mène le combat. Il ne fait pas beaucoup de bruit, mais il attire l’attention sur qui de droit, sur les options et les mesures qui sont envisagées.
Le Syndicat déplore souvent des difficultés auxquelles l’Administration est confrontée. Quel genre de difficultés a-t-elle ?
L’Administration est confrontée à d’énormes problèmes. Nous n’avons pas suffisamment d’effectif ou l’effectif n’est pas de qualité. Vous avez entendu le syndicat dénoncer régulièrement ce qu’on a appelé le recrutement politique. Chaque autorité qui arrive lance un programme de recrutement pour prendre des gens du parti, des neveux, des cousins ou des nièces de x ou de y. Après on dit ; les régies financières sont les mieux rémunérées et on les reverse là-bas. Et souvent, on a des gens qui n’ont pas le profil. Et ça impacte négativement. S’y ajoute le recrutement du personnel d’encadrement qui n’est pas constant.
Le Pastef intervient souvent sur les finances publiques, notamment sur l’endettement du Sénégal, pour dénoncer le seuil fixé par l’Uemoa. Selon vous, quel devrait être le seuil normal au lieu des 70% fixés par cette institution sous régionale ?
Je pense que le seuil doit d’abord et fondamentalement dépendre de l’effort interne. A mon avis, plus nous avons une capacité interne, plus on peut se permettre certaines libertés. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut fondamentalement nous réorganiser, reprendre aussi notre dignité, parce qu’il y a des choses qui relèvent de la dignité. Je ne peux pas comprendre qu’on vous torde le bras, qu’on vous impose des choses. Ça se retrouve dans beaucoup de secteurs. Tout ce que le régime actuel fait en termes de projets, profite aux intérêts étrangers. J’ai tendance à dire que nous pouvons être des incompétents, sauf pour construire des bâtiments. Je ne peux pas comprendre qu’on nous dise qu’on va donner le terrain de Pompiers à des Marocains, alors que nos entreprises locales ne peuvent pas accéder au foncier. Sur les cinq entreprises qui sont à Diamniadio, les deux sont marocaines et occupent une bonne partie des marchés. Une entreprise sénégalaise ne peut pas avoir ça au Maroc. Regardez le secteur bancaire, plus de 90% est détenu par des banques françaises et marocaines. Ces gens-là demain, s’ils voulaient saboter notre économie, ils le feront. C’est une question de dignité, vous ne pouvez pas avoir des capacités internes que vous n’exploitez pas. Et à chaque fois qu’un investisseur étranger débarque, nos leaders complexés pensent voir Dieu et en même temps aller engager nos enfants et nos petits enfants dans des endettements chroniques. Vous savez, je vais vous dire, vous avez aujourd’hui, des pans entiers du secteur privé qui sont protégés. C’est difficile de les soumettre à un contrôle fiscal, parce que dès que le dossier est proposé à un contrôle fiscal, l’autorité dit niet. Si vous parvenez par extraordinaire à échapper à cette étape, le contrôle fiscal est bloqué à un certain niveau ou bien c’est purement ou simplement annulé. Ou alors même quand les types de perceptions sont remontés et que c’est mis en recouvrement l’autorité peut dire : «Je fais une amnistie fiscale.» Ce qui est illégal d’ailleurs, parce que seule l’Assemblée nationale devrait être habilitée à le faire. Nous gérons mal nos capacités internes. Si on avait déjà ce préalable-là, on n’aurait pas besoin de chercher 3729 milliards en Europe. Nous compromettons plus de 10 mille milliards par année avec nos capacités internes. Et on va s’endetter. Nous, on n’a pas fait ce travail là et on n’est pas sur la voie pour le faire. C’est cela que nous déplorons et je dis que la capacité ne se fixe pas comme ça ou par mimétisme.
L’octroi massif de marchés aux entreprises étrangères dans le cadre des projets de l’Etat ne signifie-t-il pas que le Président Sall est manipulé par des lobbies ?
J’ai toujours dit que nous avons un Président extrêmement fébrile et faible face aux lobbies. Il y a des lobbies politiques, affairistes, familiaux, du parti, il y en a de toutes sortes qui se grouillent au niveau du Palais. Dans l’histoire du Sénégal, on n’a jamais vu autant d’hommes d’affaires au cœur du Palais. Voyez le nombre d’hommes d’affaires qu’on a nommé conseiller, qu’est-ce qu’ils ont à faire là-bas ? Dans un pays, nous avons besoin d’un secteur privé fort. Et ce secteur travaille avec l’Etat dans le cadre d’un partenariat public-privé. Mais, ils n’ont pas besoin d’être impliqués. Nous n’avons pas besoin de voir tous ces gens-là autour du Palais. Et chacun n’est là-bas que pour défendre ses propres intérêts et non ceux du Sénégal. Ils sont là-bas pour gagner des parts de marché, pour bloquer tout contrôle fiscal et pour avoir des facilités. On peut citer les lobbies français. Au Port, tout le Mole 2 a été attribué à Bolloré, qui gère tout ce qui est véhicule dans ce pays-là. On peut citer d’autres exemples. C’est cela qui fait qu’aujourd’hui les lobbies sont là. Ils sont français, marocains. Pour quelles raisons, je pense qu’ils sont les seuls à décaisser en dessous de la table, je n’en sais rien. Mais il est constant de dire que les lobbies sont là et sont très forts. Et ils se retrouvent au cœur du Palais et orientent l’essentiel des décisions du Président Macky Sall. Babacar Guèye DIOPbgdiop@lequotidien.sn
CONSTRUCTION D’UN PONT SUR LE FLEUVE GAMBIE :Jammeh jette le projet à l’eau
http://www.enqueteplus.com Moins d’un mois après le coup d’Etat manqué contre son régime, le Président gambien a mis au placard le projet de construction d’un pont sur le fleuve Gambie. Pour Yahya Jammeh, l’érection d’un tel ouvrage va facilement permettre une insurrection armée à partir du nord du Sénégal pour renverser son gouvernement.
Ce n’est peut-être pas sous le règne du dictateur Yahya Jammeh que le Sénégal verra la construction d’un pont sur le fleuve Gambie, entre Yelli Tenda et Bamba Tenda dans la région de Farafenni. Car, il est maintenant évident que Yahya Jammeh n’a jamais été sincère et honnête avec la communauté internationale, les bailleurs, les Sénégalais et les Gambiens au sujet de l’érection de ce pont. Cela, malgré les gages et les promesses faits par Jammeh aux différentes autorités sénégalaises.
Ce mardi, face à des éléments des forces de sécurité gambienne auxquels se sont joints des fonctionnaires venus lui exprimer leur loyauté après le coup d’Etat manqué du 30 décembre dernier, His Excellency President Sheikh Professor Doctor Alhagie Yahya Abdul Aziz Jamus Junkung Jammeh (ouf !) a déclaré qu’il n’est pas question d’ériger le pont de Bamba Tenda, pour éviter de mettre en danger la sécurité nationale gambienne. Pour expliquer ses motivations, le dictateur gambien déclare : « L’armée de Gambie est fidèle à mon régime.
Seul moins de 1% de la population est contre moi et je vais nettoyer tous ceux-là qui sont contre moi », a déclaré Yahya Jammeh, avant d’ajouter que la seule menace contre son pouvoir ne peut venir que de l’extérieur. « Vous imaginez ce qu’il en serait si nous avions construit un pont à Bamba Tenda-Yelli Tenda lorsque la caserne de Farafenni a été attaquée en 1997 ? Les auteurs n’auraient jamais été appréhendés », déclare Yaya Jammeh à ses chefs militaires et aux autres hauts gradés des forces de sécurité.
‘’Insurrection armée à partir du nord du Sénégal’’Le Président Jammeh estime que la construction du pont va facilement permettre une insurrection armée à partir du nord du Sénégal pour renverser son gouvernement. Pour le dictateur gambien, le nombre croissant d’ex-officiers militaires et d’agents des renseignements actuellement en exil au Sénégal sont susceptibles de tenter de renverser son régime. Le coup d’Etat manqué du 30 décembre dernier le conforte dans son obsession de survivre au pouvoir en faisant en sorte que le Sénégal ne puisse jamais être la menace la plus dangereuse à son projet. Et Jammeh de proférer des menaces sans évoquer directement le Sénégal: « Si quelqu’un pense que la Gambie n’a qu’une petite force armée, il se trompe. Nous avons les plus grandes forces armées du monde parce que nous sommes soutenus par Dieu Tout-Puissant. Nous n’avons peur d’aucun pays, et de qui que ce soit. Je mets au défi quiconque de toucher à nouveau la Gambie et je vais lui donner une leçon. »
Pourtant, le jour où Jammeh faisait savoir ses intentions réelles sur la construction du pont de Bamba Tenda-Yelli Tenda, le Daily Observer, son organe de propagande, publiait un communiqué signé du gouvernement du Sénégal condamnant le dernier coup d’Etat manqué. Le communiqué des autorités sénégalaises publié par le Daily Observer soulignait : « Tout en rassurant le Président Jammeh de son soutien, le Sénégal reste attaché aux principes et aux valeurs fondatrices de sa politique étrangère qui s’oppose à tout changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels et par la violence. » Qu’à cela ne tienne, le dictateur Jammeh reste persuadé que le Sénégal est une menace.
65 millions $ US de la BAD Alors que tout le monde s’accorde sur la nécessité de construire un pont sur le fleuve Gambie comme moyen de faciliter les échanges entre le reste du pays et les régions du sud du Sénégal, la Gambie qui est un facteur de discontinuité territoriale du Sénégal, continue de surfer à volonté sur ce handicap de son puissant voisin et en fait un atout qui lui procure une grosse manne financière. Pourtant, un projet financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 65 millions $ US existe pour la construction de ce pont tant désiré par les autorités sénégalaises.
En novembre dernier, les autorités gambiennes annonçaient à grand bruit la signature de la convention de construction du pont avec le consortium Corsan-Covian-Arezki chargé des travaux de construction. Mais en réalité, Yahya Jammeh cherchait simplement à tromper la vigilance de Macky Sall qui lui a fait l’honneur d’être présent à Banjul, un mois plus tôt, lors des festivités marquant les vingt ans de son accession au pouvoir par un coup d’Etat au cours duquel le président Dawda Kairaba Jawara fut renversé.
D’ailleurs, Ousmane Badjie, le ministre gambien des Transports et des Infrastructures qui a signé la convention de construction du pont sur la Transgambienne, a été arrêté et envoyé en prison une semaine après son show avec le consortium Corsan-Covian-Arezki. Jammeh accuse Ousmane Badjie d’avoir volé de l’argent au consulat gambien de Paris d’où il a pourtant été rappelé pour venir occuper le poste de ministre des Transports et des Infrastructures.Mame Talla Diaw
Abdoulaye Baldé annonce « 2500 emplois verts directs » à partir de février
http://www.lejecos.comLe Programme de renforcement et de consolidation des acquis (PROCA) devrait générer près de 2.500 emplois directs avec le lancement prévu en févier d’un « lot de projets verts », a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé.
« La ligne de financement vert mise en place est constituée, par projet, d’une subvention de 70%, pour prendre en charge les investissements, et d’un prêt de 30% remboursable sans intérêt, servant de fonds de roulement pour alimenter les activités », a-t-il expliqué, ajoutant que l’ensemble de ces projets devrait générer environ 2500 emplois verts directs.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable présidait jeudi, à Dakar, la cérémonie de lancement du projet « Un foyer, Une poubelle », mis en œuvre par l’Entente féminine des SICAP, une association regroupant des femmes des quartiers dakarois du même nom.
M. Baldé a remis symboliquement aux membres de l’association 720 poubelles, fabriquées avec du plastique recyclé pour contribuer à la promotion des sachets biodégradables.
« Cette cérémonie est le lancement officiel d’une opération qui sera renouvelée progressivement sur la base du financement accordé au projet d’un montant de presque 20 millions de francs CFA », a-t-il fait savoir, avant de se réjouir de cette initiative, selon lui une alternative à l’utilisation de sachets plastiques biodégradables.
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable compte contribuer à la politique de plein-emploi du gouvernement en favorisant des activités ayant « un fort impact en termes de création d’emplois et de gestion des ressources naturelles », a indiqué Abdoulaye Baldé.
Selon lui, le projet des emplois verts identifie six filières prioritaires, à savoir la foresterie, les déchets, l’énergie, la gestion du cadre urbain, l’aquaculture et l’écotourisme. Les éco-activités développées vont concerner le recyclage et le tri des déchets.
Le volet relevant de la gestion des déchets « se détache du lot et regroupe 9 des 20 projets du premier lot réparti entre Dakar, Thiès, Bambey, Gossas, Bignona et Kédougou. C’est donc vous dire que c’est une préoccupation nationale », a-t-il indiqué.
Revenant sur les activités de l’Entente féminine des SICAP, Abdoulaye Baldé a salué l’option de cette association consistant à inculquer aux ménages, « la culture de la gestion de l’environnement par un meilleur conditionnement des ordures ménagères dans un contenant, la poubelle (…) ».
« Cela va contribuer au développement de l’écocitoyenneté, un credo de notre politique environnementale. Il faut former des éco-citoyens, c’est un mot d’ordre que nous devons tous appliquer », a estimé le ministre.
Le programme de renforcement et de consolidation des acquis (PRCA), financé par le royaume des Pays-Bas, comprend 20 projets dont celui de relatif à la promotion des emplois verts qui vise à contribuer à la lutte contre la pauvreté et à la gestion durable de l’environnement dans les zones agro-écologiques du Sénégal.
Un processus de sélection a permis de retenir un premier lot de 20 projets dont « Sétal Sama Keur, Sétal Sama Gox », les dix-neuf autres étant répartis entre les régions de Thiès, Fatick, Diourbel, Kaolack, Sédhiou, Kédougou et Ziguinchor.
Il a félicité ces femmes « pour la qualité de l’approche de promotion inclusive des emplois verts » qui leur a permis de bénéficier de ce financement.
« Je salue, en outre, l’engagement de votre association à former, éduquer, informer, communiquer, encadrer, lutter contre la féminisation de la pauvreté, l’analphabétisme, le chômage des jeunes, établir l’éveil citoyen, promouvoir la gestion de l’environnement et le développement durable dans les SICAP », a déclaré Abdoulaye Baldé.
« C’est en ce sens que je loue votre initiative et votre motivation à prendre en charge, aux côtés de votre collectivité locale, la gestion des déchets à la source, c’est-à-dire dans les ménages », a indiqué le ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Selon Abdoulaye Baldé, il ressort du rapport de suivi de la pauvreté au Sénégal, publié en 2011, que « les jeunes femmes sont les plus touchées par le chômage ». « Parmi les réponses apportées par le gouvernement du Sénégal, pour faire face à cette situation, figure les emplois verts qui constituent la dimension sociale de l’économie verte », a-t-il soutenu. APS
les sept piliers de l’autosuffisance rizicole selon Papa Abdoulaye Seck
http://www.lejecos.com Alors qu’au Sénégal le débat sur la possibilité pour le pays d’atteindre ou non son autosuffisance rizicole en 2017 se poursuit, le ministre sénégalais vient de confier au nouveau magazine« L’Afrique dans le monde» les changements que doit connaître le secteur rizicole pour parvenir à réaliser l’objectif gouvernemental.
Il s’agit selon Papa Abdoulaye Seck de se focaliser sur sept transformations. La première rupture consistera à redéfinir la contribution des zones de production : « Au lieu de miser sur 80 % de la production en irrigué et 20 % en pluvial, la nouvelle démarche opte pour 60 % en irrigué et 40 % en pluvial » dit-il.
La seconde transformation consistera en une «redéfinition de la mission des zones de production pour l’approvisionnement du Sénégal en riz ». Concrètement, il s’agira de permettre aux zones recevant plus de 800 mm de pluies d’assurer leur autosuffisance tandis que la production de la vallée du fleuve Sénégal sera orientée vers les principaux centres urbains.
La reconstitution du capital semencier du pays par l’importation de variétés adéquates et l’effort en matière de recherche scientifique devra constituer le troisième axe des efforts sénégalais.
Le quatrième lui, consistera à la réalisation des aménagements hydro-agricoles afin de s’assurer de la maîtrise de l’eau.
Ensuite, poursuit-il, « Il faut intensifier la double culture qui n’est que de 10 % environ. Cela est possible grâce à une meilleure utilisation des variétés à cycle court existantes, à la promotion de la mécanisation pour maîtriser le calendrier de la préparation des sols, de la récolte et du battage et à l’amélioration du mécanisme de commercialisation.»
Le sixième point visera l’augmentation du coefficient de transformation du paddy et une meilleure gestion de la post-récolte tandis qu’en dernier lieu un accent particulier devra être mis sur la mécanisation agricole.
Avant d’occuper la fonction de ministre de l’agriculture, Papa Abdoulaye Seck avait été le directeur du centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice). Ecofin
L’OFNAC TIENT LE BON BOUT PAR ALY FALL
http://www.lequotidien.sn Le Quotidien vend la mèche : une affaire de corruption pollue l’ambiance au ministère des Infrastructures terrestres. Le pot aux roses a été découvert suite à une dénonciation anonyme qui a amené l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) à épingler le chef du Service des transports routiers de Louga. Celui-ci a reconnu vendre des agréments, cartes grises et d’autres documents administratifs qui devaient être gratuits, tout en balançant sa hiérarchie, principalement le directeur des Transports terrestres.
Voilà un exemple type de ce qui se passe dans notre Administration et dans quasiment tous ses services. Des fonctionnaires payés avec l’argent du contribuable continuent de manger du pain de la corruption. Ils ne peuvent plus s’en départir, ils sont devenus dépendants parce que gangrénés jusqu’à la moelle épinière.
L’Ofnac qui traque la corruption peut découvrir des choses surréalistes à la direction des Transports terrestres, s’il pousse le bouchon de ses enquêtes plus loin. C’est un secret de polichinelle que les permis de conduire, les agréments, les cartes grises, les visites techniques et autres documents administratifs font l’objet d’une corruption à grande échelle dans ce pays.
Nafi Ngom Ndour et ses services tiennent le bon bout dans cette affaire et, à force de persévérance, réussiront certainement à faire tomber le cerveau. Et tout comme il a fait avec le fonctionnaire de Louga, tous les autres fonctionnaires qui sont impliqués doivent être relevés de leur fonction pour être juste avec la première victime. Il y va même de la crédibilité de cet organe de répression de la corruption.
Mais autant l’Ofnac doit être encouragé à continuer dans cette dynamique autant l’auteur de la dénonciation doit être félicité. Il faut au Sénégal qu’on apprenne à dénoncer ceux qui s’adonnent à ces pratiques. Audelà même des fonctionnaires qui paraissent les champions dans ce domaine, il faut aussi viser ceux qui sont dans le privé.
Combattre la corruption sous toutes ses formes est non seulement une œuvre de salubrité publique, mais un acte de citoyenneté de haute portée. Ce sac Sénégal mérite d’être protégé des pourris qui risquent de gangrener le reste de ses composantes. Tout comme par ailleurs, il devient urgent de protéger les droits de l’Homme dans ce pays. Beaucoup de Sénégalais sont en effet choqués par ce qui s’est passé mercredi dernier au Tribunal de Dakar dans le cadre du procès de Karim Wade.
Ce dernier a été malmené, humilié et son intégrité physique gravement violée. Les matons qui ont violenté le fils de Abdoulaye Wade jusqu’à lui occasionner des blessures savent que les droits du prévenu sont sacrés, quel que soit ce qu’il aurait pu faire ou dire.
On le sait, Karim Wade n’a aucun respect pour la Crei encore moins pour les juges de la Cour, mais en aucun cas son intégrité physique ne doit en souffrir. Il est libre de jouer à l’enfant gâté, mais Henri Grégoire Diop et ses assesseurs doivent rester sereins pour mener à bien ce procès.
Cette affaire à n’en pas douter prend une autre tournure au grand bonheur des détracteurs de la Crei. Si la défense n’est pas pressée à aller dans le fond, comme elle en donne l’air, c’est tant pis pour Karim Wade qui demeure à Rebeuss.
La Cour elle n’a pas le droit de cautionner la violence, et par ce geste regrettable donne raison à ceux qui affirment que c’est une parodie de procès auquel les Sénégalais assistent, alors que c’est plus sérieux que cela.
Le Quotidien vend la mèche : une affaire de corruption pollue l’ambiance au ministère des Infrastructures terrestres. Le pot aux roses a été découvert suite à une dénonciation anonyme qui a amené l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) à épingler le chef du Service des transports routiers de Louga.
Celui-ci a reconnu vendre des agréments, cartes grises et d’autres documents administratifs qui devaient être gratuits, tout en balançant sa hiérarchie, principalement le directeur des Transports terrestres. Voilà un exemple type de ce qui se passe dans notre Administration et dans quasiment tous ses services. Des fonctionnaires payés avec l’argent du contribuable continuent de manger du pain de la corruption.
Ils ne peuvent plus s’en départir, ils sont devenus dépendants parce que gangrénés jusqu’à la moelle épinière. L’Ofnac qui traque la corruption peut découvrir des choses surréalistes à la direction des Transports terrestres, s’il pousse le bouchon de ses enquêtes plus loin.
C’est un secret de polichinelle que les permis de conduire, les agréments, les cartes grises, les visites techniques et autres documents administratifs font l’objet d’une corruption à grande échelle dans ce pays. Nafi Ngom Ndour et ses services tiennent le bon bout dans cette affaire et, à force de persévérance, réussiront certainement à faire tomber le cerveau.
Et tout comme il a fait avec le fonctionnaire de Louga, tous les autres fonctionnaires qui sont impliqués doivent être relevés de leur fonction pour être juste avec la première victime. Il y va même de la crédibilité de cet organe de répression de la corruption.
Mais autant l’Ofnac doit être encouragé à continuer dans cette dynamique autant l’auteur de la dénonciation doit être félicité. Il faut au Sénégal qu’on apprenne à dénoncer ceux qui s’adonnent à ces pratiques. Audelà même des fonctionnaires qui paraissent les champions dans ce domaine, il faut aussi viser ceux qui sont dans le privé.
Combattre la corruption sous toutes ses formes est non seulement une œuvre de salubrité publique, mais un acte de citoyenneté de haute portée. Ce sac Sénégal mérite d’être protégé des pourris qui risquent de gangrener le reste de ses composantes.
Tout comme par ailleurs, il devient urgent de protéger les droits de l’Homme dans ce pays. Beaucoup de Sénégalais sont en effet choqués par ce qui s’est passé mercredi dernier au Tribunal de Dakar dans le cadre du procès de Karim Wade. Ce dernier a été malmené, humilié et son intégrité physique gravement violée.
Les matons qui ont violenté le fils de Abdoulaye Wade jusqu’à lui occasionner des blessures savent que les droits du prévenu sont sacrés, quel que soit ce qu’il aurait pu faire ou dire.
On le sait, Karim Wade n’a aucun respect pour la Crei encore moins pour les juges de la Cour, mais en aucun cas son intégrité physique ne doit en souffrir. Il est libre de jouer à l’enfant gâté, mais Henri Grégoire Diop et ses assesseurs doivent rester sereins pour mener à bien ce procès.
Cette affaire à n’en pas douter prend une autre tournure au grand bonheur des détracteurs de la Crei. Si la défense n’est pas pressée à aller dans le fond, comme elle en donne l’air, c’est tant pis pour Karim Wade qui demeure à Rebeuss.
La Cour elle n’a pas le droit de cautionner la violence, et par ce geste regrettable donne raison à ceux qui affirment que c’est une parodie de procès auquel les Sénégalais assistent, alors que c’est plus sérieux que cela.
Lancement du réseau des solutions pour le développement durable pour le Sahel (SDSN)
http://www.rewmi.com La région du Sahel est la région la plus problématique du monde selon Jafray Sax, président du réseau des solutions pour le développement durable pour le Sahel (SDSN). Pour lui, le Sahel dispose du meilleur ensoleillement du monde. Elle a la meilleure énergie du monde. Il souligne que cette région n’est pas calme. Il y’a de l’instabilité. Donc il est nécessaire, affirme t il, dans son argumentaire, de trouver des solutions. Mr Sax explique que la solution du Sahel n’est pas militaire mais c’est plutôt un problème de développement qui se pose. En 2012, le secretaire général des nations unies, Ban Ki Moon avait crée le réseau du développement durable pour les nations unies.
Venu présider la rencontre, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Marie Teuw NIANE a souligné que c’est un réseau qui a le potentiel d’apporter des solutions sur la question. Des universitaires du privé, des chercheurs, des étatiques composent le SDSN selon Marie Teuw Niane. Le Sahel c’est le volet climatique, c’est aussi les difficultés de vie. En outre, ce sont les pays les plus mal classés dans l’indice de développement humain.
Face à toutes ces difficultés, le Sénégal compte apporter des solutions, par exemple, avec le plan Sénégal émergent qui ambitionne, d’ici 2017 à 2018, une autosuffisance alimentaire en riz. Pour cela, il faut, bien entendu, renforcer les capacités. C’est pourquoi, le président de la République Macky Sall a créé l’université du Sine Saloum de Kaolack entièrement dédiée à l’agriculture. Ce sera une université qui comprend dans ces UFR : Agriculture, Pêche, Elevage, Gestion des ressources halieutiques, biodiversité, Energies renouvelables entre autres. C’est une initiative qui rentre dans le cadre de nourrir d’abord notre population. Elle permet d’atténuer les effets des changements climatiques, mais aussi de lutter contre l’érosion côtière.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Ministre de l’Environnement et du Développement durable Abdoulaye Baldé et des acteurs qui évoluent dans ce secteur.Alioune Badara Diouf Rewmi fm
CEDEAO : le PM relève des »disparités » dans la lutte pour l’égalité des sexes
http://www.rewmi.com Des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont fait de grands progrès dans la promotion des femmes à travers une approche axée sur l’égalité des sexes, mais les disparités persistent toujours dans la sous-région, a déclaré, vendredi à Dakar, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne.
‘’Les disparités entre les hommes et les femmes persistent dans de nombreux domaines et sous plusieurs formes au niveau des pays membres de la CEDEAO’’, a notamment dit le Premier ministre sénégalais.
Il présidait la réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO ouverte vendredi à Dakar. Prévue pour deux jours, cette rencontre porte sur le thème: « L’égalité des sexes et le développement durable ».
Cette conférence des ministres a été précédée par des travaux d’experts de la CEDEAO depuis le 16 janvier qui ont porté sur l’évaluation de certains documents clés de l’organisation régionale sur l’égalité des sexes et le développement durable.
Ces experts ont examiné les acquis en matière d’égalité des sexes et identifié les programmes prioritaires de la feuille de route relative à l’avenir souhaité par les femmes de l’Afrique de l’Ouest. Ils ont travaillé sur l’évaluation, la validation et l’adoption de ‘’documents fondamentaux tels que le projet d’Acte additionnel portant sur l’égalité des droits entre les femmes et les hommes pour le développement durable dans l’espace CEDEAO.
Dans son discours d’ouverture, M. Dionne a apprécié ‘’les grands pas réalisés par des pays membres de la CEDEAO, notamment le Sénégal, dans le domaine de la promotion du genre et de l’égalité des sexes’’.
Cependant, a-t-il poursuivi, les violences basées sur le genre, l’insuffisance des moyens et de capacités à participer au développement, la vulnérabilité aiguë à des maladies telles que le VIH/Sida restent encore largement le lot des femmes ».
Il a souligné que les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées sont plus notées dans les zones rurales et périurbaines, notamment dans des contextes de crise.
‘’Les activités que ces femmes exercent laborieusement dans le secteur informel sont souvent très peu rémunératrices (…) lorsqu’elles sont menées dans des zones frontalières ou autour des mines, les femmes sont exposées aux tracasseries de toutes sortes’’, a-t-il fait observer.
Il a exhorté les ministres de la Femme et du Genre de la communauté ‘’à poursuivre le combat pour une meilleure implication du potentiel féminin’’ dans les initiatives de développement.
Une Fédération des mutuelles lancée pour renforcer le régime sanitaire
Dakar, 17 jan (APS) – La Fédération nationale des mutuelles de santé du Sénégal (FNMSS), dont les activités ont été officiellement lancées samedi à Dakar, permettra de « renforcer et d’étendre le régime sanitaire » sénégalais, a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck. »Nous accordons une importance particulière à cette Fédération aux convictions réelles et qui est désormais le fer de lance des mutuelles de santé au Sénégal », a-t-elle déclaré en présidant l’assemblée générale constitutive de cette nouvelle entité.
« Mon département et moi-même accordons une importance particulière à la CMU. A cet effet, nous réitérons une fois de plus notre disponibilité pour le respect des engagements pris, à savoir, porter à 75% en 2017 le taux de couverture maladie universelle au Sénégal », a indiqué Awa Marie Coll Seck.
Selon la ministre de la Santé et de l’Action sociale, la nouvelle structure permettra « d’assurer efficacement la progression vers la couverture maladie universelle (CMU) pour toute la population du Sénégal dans les années à venir ».
Cette Fédération « devra faciliter, avant tout, un partenariat dynamique entre les prestataires de soins et les mutuelles de santé », a indiqué Demba Mame Ndiaye, son président.
Avec cette initiative, le Sénégal « va franchir un pas important pour la réalisation de maints objectifs dans le domaine de la protection sociale », a assuré M. Ndiaye, avant d’appeler les mutuelles de santé communautaires et nationales à « une ‘solidarité agissante ».
Selon ses promoteurs, la Fédération nationale des mutuelles du Sénégal (FNMS) vise à regrouper les unions nationales de mutuelles sociales, d’aider au développement de la mutualité au Sénégal et de faire un plaidoyer pour la mutualité sociale.
La nouvelle structure devra aussi organiser les modalités de représentation unitaire du mouvement mutualiste sénégalais au niveau international et contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques de santé. Il est également attendu d’elle qu’elle contribue à la constitution d’une banque de données sur les mutuelles au Sénégal.VO/BK
Saisie d’une tonne de drogue à Petit M’bao : révélations sur une opération réussie
http://www.dakaractu.com Après la saisie d’une tonne de drogue à Petit M’bao avec l’arrestation des dealers, Dakaractu vous livre dans les détails, l’opération menée par la Section de recherche en compagnie de la gendarmerie nationale.
Les agents de la Police judiciaire ont été informés par une source, de l’arrivée d’un camion en provenance du Mali, des semaines plus tôt. Ce camion de marque Renault VI immatriculé AF 6624 MB dont la caisse est de couleur verte, en provenance du Mali, transporte avec lui de la drogue soigneusement dissimulée dans un fond réduit d’un à trois mètres, selon la source de la police judiciaire. Qui ajoute que le lieu de débarquement est Petit M’bao et que la marchandise sera livrée à Youssoupha Dieng. Le convoyeur de la marchandise, le nommé Mouhamadou Coulibaly, doit livrer sa contenance dans la soirée du lundi 12 au mardi 13 janvier 2015 entre 21 heures et 05 heures du matin dans le périmètre de la forêt de Petit M’bao.
Information prise, les hommes en bleu ont saisi le Procureur de la République et ont rendu compte au Général de Brigade, Commandant la gendarmerie territoriale à Dakar.
Alors, ils ont constitué deux équipes pour l’interception de la marchandise et l’arrestation des délinquants.
Une opération finement menée Dans le procès verbal, les enquêteurs ont expliqué l’opération dans les détails. Selon eux, à leur arrivée sur les lieux, ils ont emprunté la route goudronnée issue de la route nationale menant vers le village de Petit M’bao dans la cité Adja Marème Diop.
Pour ne pas se faire repérer, ils ont progressé par dissuasion en empruntant les artères dudit lieu.
Ils ont ainsi coordonné l’opération avec des comptes-rendus toutes les 5 minutes.
C’est aux environs de 21 heures 30 minutes que le groupe de surveillance signalera la présence du camion sur les lieux avec une autre fourgonnette de marque Fiat Dacota, genre taxi bagages de couleur blanche non immatriculé.
C’est le moment choisi par les hommes en bleu pour intervenir. Ayant constaté que la drogue était sur place et que les deux chauffeurs manoeuvraient, ils ont effectué un bouclage de manière efficace et rapide au lieu de débarquement. Ayant senti la présence des gendarmes, le chauffeur de la fourgonnette a changé la position de sa voiture pour la garer devant une maison afin de profiter de l’obscurité qui régnait sur le secteur. L’un des passagers du camion a pris la poudre d’escampette pour se fondre dans la nature dès qu’il a aperçu les gendarmes. Il a été interpellé plus tard ainsi que quatre autres personnes de sexe masculin et de nationalité sénégalaise et malienne.
Interrogé, le chauffeur du camion, Mouhamadou Coulibaly déclare ne pas connaître Youssoupha Dieng et ne savait pas ce qu’il transportait. Il a déclaré avoir agi en chauffeur suppléant après que le titulaire Ibrahima Diarra a été indisponible.
C’est la même logique qu’a prise Youssoupha Dieng à qui la marchandise devait être livrée. Il prétendra ignorer le contenu du camion.
Les nommés Youssoupha Dieng, Mouhamadou Coulibaly, Ndjido Sankharé, Yoro Dia et Ousmane Sangaré sont poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs et de trafic international de drogue.
Après interrogatoire, ils ont tous été placés en garde à vue en attendant leur présentation devant le Procureur…
Projet de loi 18/2014 : le Sudes réaffirme son opposition
http://www.walf-groupe.com Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes)/section Enseignement supérieur est plus que jamais déterminé pour que la loi sur la gouvernance universitaire, votée le 26 décembre dernier par l’Assemblée nationale, soit retirée du circuit. Lors d’une conférence de presse tenue hier, le Sudes a réaffirmé son opposition à cette loi. Ce, 48 heures après sa rencontre avec le ministre Mary Teuw Niane. «Nous avons rencontré le ministre pour tenter d’expliquer la pertinence de la loi. Nous l’avons écouté, mais nous n’avons pas été convaincus», précise, d’emblée, le secrétaire général national du Sudes, Amadou Diaouné. Pour le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal, qui a tenu son Conseil syndical national, avant-hier, il est impensable de valider cette loi. «Le Conseil syndical national du Sudes/Esr, réuni ce jeudi 15 janvier 2015 à l’Ucad, a fermement confirmé le rejet de la nouvelle loi qui porte atteinte à l’autonomie des universités sénégalaises. Or, sans une autonomie de définition et de gestion des curricula et des standards académiques, il est impossible de parler d’université», a souligné Oumar Dia, le chargé de la Recherche au Sudes, qui a lu la déclaration liminaire.
Ainsi, le Sudes compte saisir le chef de l’Etat pour renoncer à sa promulgation. «Pour toutes ces raisons, le Sudes/Esr demande instamment au président de la République, Macky Sall de prendre toute initiative utile afin de sauvegarder la définition d’un instrument de gouvernance garantissant l’autonomie des universités publiques dans un cadre concerté», indique Oumar Dia. Qui appelle le gouvernement à tout entreprendre pour instaurer un dialogue dans l’enseignement supérieur «par les mécanismes adaptés pour éviter la perturbation de l’année universitaire qui commence à s’installer dans un si fragile équilibre».Mamadou GACKO
Keur Massar : commerçants et mairie d’accords sur la taxe municipale
http://www.walf-groupe.com Les commerçants de Keur Massar et leur municipalité ont fumé le calumet de la paix. Ils étaient à couteaux tirés depuis quelque temps à cause de la hausse de la taxe municipale journalière, que la mairie de ladite localité a fait passer de 75 à 150 francs. Mais finalement, les deux parties ont pu trouver un consensus après presque quatre heures de négociation pour harmoniser la taxe municipale journalière à 100 francs Cfa. «Nous avons pu trouver un terrain d’entente avec la mairie qui nous a écouté par rapport à nos difficultés et qui a finalement décidé de ramener la taxe municipale à 100 francs, soit une hausse de 25 francs»,déclare Elgou Séne, le porte-parole du Collectif des délégués de marchés de Keur Massar. Non sans tout de même solliciter de la municipalité des solutions aux problèmes d’insalubrité, de manque d’eau et d’électricité, d’insécurité et de la concurrence déloyale.
Interpelé, le maire de la commune de Keur Massar, Moustapha Mbengue, confirme l’harmonisation de la taxe municipale : «Nous avons été sensibles aux difficultés évoquées par les commerçants qui viennent de ces marchés et dont la majorité a été déplacé à cause des inondations. C’est pourquoi, nous avons pu trouver un consensus autour de 100 francs».
Sur les difficultés de ces marchés, M. Mbengue promet des solutions par leur réfection grâce à l’appui de partenaires. Il précise même que des appels d’offres seront incessamment lancés avant d’inviter les commerçants à faire preuve de patience. Et d’ajouter qu’il s’agit de problèmes cruciaux hérités de l’ancienne équipe.Théodore SEMEDO
Agression contre Karim Wade, Viviane Wade débarque en catastrophe
http://www.leral.net L’ex Première Dame, Viviane Wade, et non moins mère de Karim Wade serait à Dakar. C’est sûrement un retour marqué par une grande colère que l’ex première Dame Viviane Wade a effectué sur Dakar. De sources reprises par la Tribune, la maman de Karim Wade revient à Dakar suite à l’agression, suivie d’une blessure que son fils a contracté le 14 janvier après être brutalisé par un garde pénitentiaire. Si certains disent qu’elle va arriver aujourd’hui, d’autres disent qu’elle arrive lundi. Elle sar sans nul doute, d’un apport psychologique pour son fils Karim Wade, qui est toujours en grève de la faim.
les jeunes progressistes en réunion à Mbour pour parler de la candidature de l’Afp à la présidentielle de 2017
http://www.actusen.com La question de lacandidature de l’Alliance des forces du progrès (Afp) a fini de susciter les commentaires. Les jeunes progressistes ont décidé de prendre en main leur destin.
A l’heure où ces lignes sont en train d’être couchées, ces jeunes sont en réunion à Bandia à Mbour pour décider du sort de leur parti.
Selon nos sources très informées des faits, les jeunes du parti vont décider si oui ou non l’Afp aura un candidat en 2017 et ce n’est pas pour soutenir Moustapha Niasse. Cette rencontre va à coup sûr changer la donne.
Présidence de l’association des maires du Sénégal : Ce qui aiguise les convoitises du poste
http://www.ferloo.com On en sait un peu plus sur la convoitise qu’attise le poste de président des maires du Sénégal.Selon le président sortant, Abdoulaye Baldé c’est un poste qui confère beaucoup de visibilité politique e plusieurs avantages tels président du Conseil d’administration de l’agence de développement municipale, membre du Conseil économique, social et environnemental ainsi que d’autres opportunités. L’assemblée générale de l’association des maires du Sénégal (AMS) se tient ce samedi. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Mohammad Boun Abdallah Dionne. Et pendant ces deux jours, les membres de l’AMS vont élire leur président et renouveler les instances du bureau.
Une conférence publique sur l’islam et les valeurs humaines, dimanche
Dakar, 17 jan (APS) – Le professeur Iba Der Thiam introduit dimanche, à Dakar, une conférence publique sur « Islam, religion de valeurs humaines », annonce un communiqué transmis à l’APS.Cette manifestation, à l’initiative de l’association AHBAB Cheikh Oumar Foutiyou Tall, se tiendra à partir de 10h, à l’amphithéâtre UCAD II de l’Université Cheikh Anta Diop.
Elle s’inscrit dans le cadre de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Saïdou Nourou TALL et Thierno Mountaga TALL, sous l’égide de Thierno Madani TALL, le serviteur de la communauté omarienne.BK
Obama appelle l’Europe à mieux intégrer sa communauté musulmane
Par Webnews | Webnews | Barack Obama a appelé vendredi l’Europe a essayer de mieux intégrer sa communauté musulmane, lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre britannique David Cameron à la Maison Blanche.
« Notre principal avantage est que notre population musulmane n’a pas de problème à se sentir américaine. (…) Il y a certaines parties de l’Europe où ce n’est pas le cas. Et c’est probablement le plus gros danger auquel l’Europe doit faire face », a déclaré M. Obama, ajoutant qu’il était important pour l’Europe de ne pas répondre à ces problèmes d’intégration uniquement par la force.
Obama promet d’aider la France
Le président américain Barack Obama a promis vendredi que les Etats-Unis et le Royaume-Uni aideraient la France pour que justice soit rendue après les attentats qui ont ensanglanté Paris la semaine dernière. « Je sais que David (Cameron, le Premier ministre britannique) se joint à moi lorsque je dis que nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider la France à rendre justice et que nos pays travailleront ensemble sans anicroches pour empêcher des attentats et démanteler ces réseaux terroristes », a déclaré M. Obama lors d’une conférence de presse commune avec M. Cameron à la Maison Blanche. Le président américain a précisé que la « majeure partie » de son entretien avec M. Cameron avait porté sur la menace terroriste.
« Après les violentes attaques à Paris et les informations en provenance de Belgique aujourd’hui, nous continuons à nous dresser sans équivoque (contre le terrorisme), pas seulement avec nos amis et alliés français, mais aussi avec l’ensemble de nos partenaires qui affrontent ce fléau », a relevé M. Obama.
Selon lui, les attentats à Paris qui ont fait 17 morts « mettent également en lumière la façon dont les groupes terroristes comme Al-Qaïda et l’Etat islamique tentent activement d’inspirer et de prêter assistance à des personnes dans nos pays pour mener des attentats ».
Cameron appelle à la « vigilance »
« Nous allons continuer à travailler ensemble à des stratégies pour contrer l’extrémisme violent qui radicalise, recrute et mobilise les gens, en particulier des jeunes, pour mener des actions terroristes », a-t-il assuré.
De son côté, David Cameron a estimé qu’il fallait faire preuve de « vigilance au sujet de cette menace, renforcer la police et la sécurité, nous assurer que nous faisons tout notre possible pour que nos pays restent sûrs ». « Cela va être une lutte longue, patiente et difficile », a souligné M. Cameron. « La menace à laquelle nous faisons face est grave. Mais « nous la traverserons et nous la vaincrons parce que, au final, nous sommes attachés à nos valeurs de liberté, de démocratie, d’avoir des sociétés ouvertes et tolérantes ».
John Kerry fait en français l’éloge de Lassana Bathily, le héros de la supérette cacher
http://www.seneweb.com/news/Video/john-kerry-fait-en-francais-l-eloge-de-l_n_145341.html
Si Charlie Hebdo avait caricaturé Serigne Touba, Macky le Mouride aurait-il marché à Paris ?
Xibaaru Le Président Macky Sall a t-il Satan comme conseiller ?
Apres sa connerie sur l’affaire Charlie Hebdo pourquoi attend t-il d’être au Bourkina Faso pour se prononcer sur la question?
Pourquoi ne pas utiliser sa télévision la RTS (rien tous les soirs), à qui il a donné des milliards pendant le » Sommet de la cacophonie » pour parler au peuple sénégalais?
Depuis le pays des hommes intègres, le président Macky Sall a tenté de se justifier en déclarant : » Notre engagement auprès de la France dans la lutte contre le terrorisme reste constant. Mais, on ne peut pas au nom de la liberté de la presse, cautionner ou ne pas réagir contre des pratiques qui peuvent être des sources de tensions sérieuses sur l’ensemble de la planète. Il faut savoir que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. »
Les propos et le comportement de Macky montrent qu’il est loin de connaitre les préceptes de l’Islam. Si lui, les caricaturistes de Charlie- Hebdo l’avaient peint de cette façon, resterait-il muet et sans réaction.
Sidy Lamine Niasse n’a t-il pas raison de dire que Macky Sall est sorti de la religion musulmane et qu’il doit refaire sa profession de foi?
Faudrait-il rappeler au Président Macky Sall que la liberté d’expression à des limites.
Soutenir cette ignominie appelée Chatlie Hebdo signifie ne pas respecter la liberté de culte, insulter la foi d’autrui et ignorer les fondements de la religion musulmane.
Personne au Sénégal n’aurait accepté que l’on caricature son père, sa mère ou son marabout sous ces formes graves, irrespectueuses, indécentes, ignobles, masos et sanguinaires à plus forte raison le Prophète (PSL)
Le constat est qu’aux yeux des musulmans sénégalais, les dirigeants de Charlie Hebdo sont des provocateurs des blasphémateurs et des provocateurs qui aiment blesser en remuant le couteau dans la plaie. Tous pensent qu’ils doivent en assument la responsabilité.
Le Sénégal est un pays de foi, de liberté, de dignité, de démocratie. Mais surtout une référence entres croyances qui cohabitent nuit et jour. Il est fréquent de trouver dans une même famille des musulmans, des catholiques, des chrétiens et des athées.
Cette entente, cette cordialité, ce respect mutuel, cet amour entre ces différentes croyances lui valent aujourd’hui une grande jalousie dans toute l’Afrique.
Le Pape l’a bien rappelé : « la liberté d’expression est un droit fondamental mais qui n’autorise pas à insulter la foi d’autrui «
Le Sénégal est un modèle de coexistence pacifique entre différentes religions et Macky Charlie n’a pas le droit d’y jeter du feu.
La seule liberté sans limite n’est- elle pas la liberté de penser?Sidy Niang
Exclusif Actusen.com) Affaire Kékouta Sidibé : l’Etat verse 20 millions F Cfa à la famille
C’est Actusen.com qui vous la file dans le mille.
L’Etat vient, selon des sources concordantes, de dédommager la famille de Kékouta Sidibé à hauteur de 20 millions de Fcfa, pour une mort causée par des éléments de la gendarmerie de Kédougou, le 13 août 2012.
Agé de 35 ans, Kékouta Sidibé, du nom de ce défunt sourd-muet de Kédougou, a laissé deux filles derrière lui. Cet argent, selon des proches de la famille, va servir à l’achat de terrain pour les enfants et au paiement des honoraires des avocats qui s’élèvent à 4 millions de F Cfa.
Mais Actusen.com est en mesure d’écrire que certaines voix commencent à se faire ressentir sur le dispatching de l’enveloppe. L’affaire sera tirée au clair à la maison de la justice de Kédougou.
En attendant, la famille, d’après toujours nos sources, se réunira aujourd’hui pour trouver la formule qu’il faudra adopter. Nous y reviendrons, plus amplement.
Pour rappel, c’est dans la nuit du dimanche 12 août, aux environs de 20 heures, suite à une information anonyme faisant état d’un intense trafic de drogue chez le sieur Kékouta Sidibé, les hommes du commandant Babacar Dramé de la brigade de gendarmerie de Kédougou avaient fait une descente à son domicile sis au quartier Mosquée.
Une vive dispute éclate entre les pandores et le sourd muet. Celui-ci, interpellé par ces derniers, va être passé à tabac, ligoté puis balancé dans le véhicule, selon les témoins.
Sur la route qui mène vers la brigade de gendarmerie, il rend l’âme avant d’être acheminé au district sanitaire de Kédougou par les gendarmes. Plus tard, des gendarmes ont été interpellés puis arrêtés.
Votre commentaire